Pour exercer une activité commerciale, l’entrepreneur doit déterminer sous quelle forme il souhaite créer sa structure. La loi a mis en place différents types de sociétés ayant chacune des règles de fonctionnement différentes mais qui surtout, entraînent des conséquences variées.
Créer une société consiste à donner naissance à une personne juridique distincte des fondateurs. C’est ce que l’on appelle une personne morale. Pour exister, elle doit avoir un nom (dénomination sociale), être domiciliée (avoir un siège social), disposer d’un capital, avoir des dirigeants désignés, respecter les règles proposées (les statuts), être immatriculée au registre du commerce et des sociétés…
La loi a mis en place un certain nombre de structures permettant d’exercer une activité professionnelle commerciale ou facilitant l’exercice de l’activité. On peut distinguer les entreprises avec un seul dirigeant et les entreprises avec plusieurs dirigeants.
Le choix de la forme juridique d’une entreprise a des conséquences au niveau de la responsabilité financière des entreprises ou des associés mais aussi sur le régime fiscal de l’entreprise ou des associés.
Plan :
Elles se composent uniquement de l’entrepreneur individuel (le commerçant) qui exerce son activité de façon indépendante. Il n’est tenu qu’à une comptabilité allégée et n’a pas de comptes annuels à établir ou à déposer au greffe.
Depuis le 1er janvier 2011, l’entrepreneur individuel peut effectuer des démarches pour scinder son patrimoine en deux parties : les biens privés et les biens affectés à l’activité professionnelle. C’est ce que l’on appelle l’E.I.R.L.
C’est une société à responsabilité limitée constituée d’un seul associé. La responsabilité de l’associé est limitée à ses apports. L’E.U.R.L. doit avoir un capital minimum de 1 €. Les bénéfices sont imposés sur l’impôt sur le revenu de l’associé mais il est aussi possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés.
C’est la forme unipersonnelle de la société par actions simplifiée (S.A.S.). Il y a un associé minimum. Le capital de ce type de société est au moins de 37 000 €. La société est dirigée par un Président, personne physique ou morale, associé ou non. Les bénéfices de la société sont soumis à l’impôt sur les sociétés.
C’est la forme de société la plus répandue en France. Elle est composée de deux associés au minimum et cent au maximum. La société est dirigée par un ou plusieurs gérants. Les bénéfices de la société sont soumis à l’impôt sur les sociétés.
C’est ce que l’on appelle une société de capitaux. Elle est particulièrement adaptée aux projets importants. Elle est composée de sept associés minimum et il n’y a pas de maximum. Le capital minimum est de 37 000 €. La S.A. est dirigée par un Conseil d’Administration composé de 3 à 18 membres qui désigne un président.
Elle est constituée par un ou plusieurs associés. Son capital social est au minimum de 37 000 €. Elle est dirigée par un président. La responsabilité des associés est limitée à leurs apports. Les bénéfices de la société sont soumis à l’impôt sur les sociétés.
Elle compte deux associés minimum. Un capital social doit être constitué mais il n’y a pas de minimum. Elle est dirigée par un président. Chaque associé est imposé individuellement sur sa part de bénéfices au titre de l’impôt sur le revenu, même si la société peut opter pour l’impôt sur les sociétés.
C’est une société qui ne peut pas avoir d’objet commercial. Elle est composée de deux associés. Ils sont tous responsables indéfiniment des dettes de la société. Elle est dirigée par un gérant.
Afin de choisir la forme juridique la plus adaptée par rapport à son projet professionnel ou par rapport à l’activité qui sera exercée, il faut répondre à plusieurs questions :
Dans l’entreprise individuelle, le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel de l’entrepreneur sont confondus alors que sous le régime de la société, la personne morale qui a été créée possède son propre patrimoine qui est distinct de celui de l’associé.
Dans le cas d'une entreprise individuelle, les résultats de l’entreprise sont donc ajoutés au revenu du foyer fiscal de l’entrepreneur et sont soumis à l’impôt sur le revenu. En ce qui concerne les sociétés, elles sont le plus souvent assujetties à leur propre impôt, l’impôt sur les sociétés.
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La mise en page n'est certe pas top mais ce document m'a vraiment aidé dans mes révisions! Merci!
Bon cours, mais mauvaise mise en page, le cours est coupé sur la droite.
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