Contrôle de gestion en banque

Le secteur bancaire est devenu de plus en plus à la recherche de la rentabilité du fait qu’il évolue dans un contexte réglementaire et donc il doit être apte à maîtriser les risques et ainsi créer de la valeur au profit des actionnaires concernés. La restructuration des banques impose à celles-ci une identification plus claire de leur activité, une attribution du statut de centre de profit et également un arbitrage en termes d’externalisation et de développement interne. Dans ce contexte, l’analyse de la performance est devenue une préoccupation majeure des dirigeants qui utilisent pour cela les informations et les indicateurs fournis par le contrôle de gestion. La concurrence accrue dans le secteur bancaire a induit davantage la fonction de « gestion » à s’établir. Ainsi, vers la fin des années 70, le contrôle de gestion est intervenu comme le socle d’amélioration de la rentabilité de par son intérêt à rechercher par exemple les différents coûts des opérations, les activités rentables ou encore la mesure des risques… Cependant, il faut noter le caractère complexe de certaines structures de contrôle qui mettent les banques en difficulté et que le contrôle de gestion vient pour les intégrer. Parmi ces caractéristiques: - La plupart des produits bancaires sont immatériels ce qui entraîne des problèmes de quantification. - L’activité bancaire s’exerce au sein d’une structure complexe dans la mesure où il y a plusieurs départements qui ne participent pas directement à l’exploitation et plusieurs agences. - L’activité bancaire donne naissance à des produits liés (produits qui donnent naissance à d’autres (prendre un crédit implique une ouverture de compte par exemple …). - L’importance des services généraux qui pose le problème de l’imputation des charges indirectes plus qu’ailleurs.