Management interculturel 15.00 / 20

La dernière décennie de ce siècle marque l’avènement de la mondialisation des marchés. Le temps et la distance n’ont cessé de s’amenuiser avec l’essor des moyens de communication. Ces produits autrefois locaux, un humberger chez Mc Donald’s, un costume Pierre Cardin, une BMW sont devenus disponibles à l’échelle de la planète , « du village global ».
Bien sur, certaines sociétés n’ont pas attendu pour s’internationaliser, Coca Cola, Nestlé, Bayer sont des noms mondialement connus depuis longtemps mais la concurrence internationale s’est intensifiée et a envahi les marchés jadis protégés.
Bien que la tentation soit forte de se barricader derrière une législation protectionniste, la survie à long terme passe par une adaptation des entreprises et de leur management à la scène internationale.
Si l’internationalisation est devenue une nécessité, les risques qui y sont attachés n’ont, paradoxalement, jamais été aussi grands. Parmi les facteurs les plus préoccupants est décelé le problème de différence de culture.
Loin de décourager l’entreprise, ces difficultés devraient au contraire lui faire prendre conscience de la nécessité d’une approche rigoureuse dans l’attaque des marchés étrangers, approche basée sur le développement de l’esprit international, celui là peut être atteint par plusieurs actions. Pour certaines entreprises, cette mentalité se développe d’elle même, du simple fait de mener des activités sur le plan mondial. Pour d’autres, cette réflexion internationale est le résultat de l’existence d’un ingrédient international dans le poste de travail.