Le contrôle de la sécrétion salivaire

Le précédent chapitre portait sur la description des glandes salivaires. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser au contrôle de la sécrétion salivaire.


Comme précédemment, il vous sera possible de tester vos connaissances grâce à un QCM de 10 questions, accompagné de son corrigé. L'occasion pour vous de vous assurer que le cours a bien été compris.

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Introduction

Lorsqu’il n’y a aucun stimulus, la sécrétion salivaire est anecdotique. Le débit et la composition va donc dépendre de stimuli qui vont être uniquement d’origine nerveuse même si il existe un contrôle hormonal accessoire.


Le système nerveux contrôlant la composition et le débit salivaire est le système nerveux végétatifs ou autonome, on a donc des influences du système parasympathique (majoritaire) et sympathique.


Fonctionnement du centre salivaire

Le centre de commande des réflexes salivaires, appelés centre salivaire, est situé au niveau du bulbe rachidien et plus précisément au niveau du plancher du IVème ventricule. Ce centre intégrateur reçoit des afférences sensorielles par les nerfs crâniens.


Ces afférences proviennent de mécanorécepteurs situés au niveau de l’articulation maxillaire et de chémorécepteurs gustatifs. Par ailleurs ce centre est aussi influencé par des afférences supérieures (corticales).


C’est ces liaisons qui permettent d’expliquer le fait que l’on puisse saliver lorsque l’on sent ou voit un plat qui nous plait (phénomène associatif).


Transmission des messages efférents

Par le système parasympathique

Lorsqu’il est activé par le centre salivaire, il va entrainer, par libération d’acétylcholine au niveau de la synapse neuroglandulaire, une augmentation de la concentration calcique dans les cellules séreuses entraînant une stimulation de la sécrétion hydrique, enzymatiques et d’électrolytes. La stimulation parasympathique augmente donc le débit salivaire.


Par le système sympathique

Les efférences du système sympathique originaire de la moelle thoracique vont quand à elles stimuler les glandes salivaires grâce à la libération de noradrénaline et de dopamine au niveau des synapses neuroglandulaires. La stimulation sympathique va aussi induire une vasoconstriction locale entraînant une chute du débit salivaire.




Pour résumer nous avons donc un système parasympathique qui va stimuler le débit salivaire alors que le système sympathique va le réduire tout en augmentant la composition salivaire en augmentant la synthèse de mucus. Enfin il existe un contrôle hormonal de la sécrétion salivaire même si ce dernier est mineur face au contrôle nerveux.

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