La France du front populaire

Une forte exigence de renouvellement doctrinal et humain s’impose dès la fin des années 20 à l’écart ou dans l’opposition aux partis classiques, avec la «  Jeune droite » ( Brasillach, Thierry Maulnier), les « Jeunes équipes » et les «  Jeunes-turcs » du Parti radical ( Pierre Cot, Pierre Mendès France), enfin les « néo-socialistes » en 1930-1933 avec marcel Déat, Adrien Maquet. Tous prônent un renforcement du pouvoir exécutif et une forme de dirigisme économique passant par la planification ( revue Plans ou Le Plan du 9 juillet 1934 ) et reconnaissant les compétences et le désintéressement des technocrates par opposition aux politiciens ( le Redressement français de l’industriel Ernest Mercier).