Le marché français du crédit à la consommation 12.00 / 20

« La société de consommation a privilégié l’avoir au détriment de l’être ».
Jacques Delors désigne par cette citation l’état d’esprit d’une majorité d’individus dans les sociétés dites « modernes ».
Malgré les recherches sociologiques justifiant la nécessité de se forger une identité par la consommation de biens divers, ce désir de possession s’articule autour d’un seul facteur : l’argent.
Les ménages les plus aisés comme les ménages les plus pauvres veulent avoir accès à cette société de consommation. Mais, certains biens se révèlent coûteux et ne peuvent pas être payé en une seule fois : le crédit reste le seul recours possible.
La loi de 1986 sur la déréglementation financière va permettre de désencadrer le crédit, et le développement d’une forme particulière de crédit : le crédit à la consommation.
Il permet aux individus d’accéder à certains biens matériels onéreux (automobile, électroménager, etc.) soit en accordant une réserve d’argent c’est-à-dire des fonds disponibles, soit en permettant le paiement en plusieurs mensualités.
Cette forme de crédit permet aux deux parties de trouver chacun leur intérêt : le consommateur accède aux biens matériels et le prêteur s’engage à accorder les fonds en échange d’une rémunération représenté sous la forme du taux d’intérêt.