Après l'absorption des glucides et celle des protéines et des vitamines, découvrez ce cours gratuit de niveau 1ère année de médecine portant sur l'absorption des lipides. Vous maîtriserez alors le processus complet de l'assimilation des lipides par le corps grâce au brassage gastrique et à l’action stabilisatrice des acides gras, protéines et sels biliaires au niveau proximal du duodénum.
Consultez et téléchargez gratuitement le cours complet ci-dessous.
• En occident, la ration alimentaire moyenne en lipides est comprise entre 60 et 150 grammes par jour dont 80 % est composé de triglycérides et les 20 % restant de cholestérol et de phospholipides. Contrairement aux glucides et aux protéines, les lipides ne sont pas hydrosoluble, il faut donc créer une émulsion.
• La première enzyme digestive active envers les lipides est la lipase gastrique. Cette enzyme a pour caractéristique de n’être active qu’en milieu acide. Elle va hydrolyser une fraction des triglycérides en diglycérides et acides gras.
• Les structures micellaires associent molécules lipidiques (cholestérols, phospholipides, monoglycérides et acides gras) et les sels biliaires qui sont des molécules amphiphiles. Il existe des micelles mixtes qui en plus de contenir les molécules précédentes contiennent aussi des vitamines liposolubles.
• L’absorption va être constituée de trois phases, la première étant la dissolution des micelles une fois la bordure en brosse atteinte. Une fois que les lipides sont entrés dans l’entérocyte (par simple diffusion passive car la membrane est aussi hydrophobe), le devenir des différentes lipides diffèrent.
• Les petits acides gras vont directement rejoindre, par diffusion passive, la circulation sanguine, alors que les gros acides gras et les monoglycérides vont être réassemblés dans le réticulum endoplasmique en triglycérides par le complexe enzymatique de la triglycéride synthétase. Les lyso-phospholipides et le cholestérol vont être réestérifiés dans le cytosol puis vont migrer jusqu’au réticulum endoplasmique ou jusqu’à la membrane plasmique de l’entérocyte.