cours immunologie fondamentale 17.00 / 20

Ce cours sera centré sur les mécanismes principaux d’instauration de tolérance récessive ou dominante appliquée 1) à la mise en place des répertoires, 2) au déclenchement de l’activation cellulaire notamment par la régulation des seuils d’activation ou des signaux contextuels, 3) à la mise en place des fonctions effectrices et 4) à la régulation des paramètres homéostatiques de contrôle de la survie cellulaire. Les cellules NK (natural killer) sont un composant essentiel de l’immunité innée, de par leur capacité à détruire rapidement les cellules infectées par des agents pathogènes ou les cellules tumorales. Afin de pouvoir distinguer rapidement les cellules saines des cellules anormales, et éviter la destruction par inadvertance de cellules normales, les NK possèdent à leur surface tout un répertoire de récepteurs activateurs et inhibiteurs qui contrôlent leur activation, leur prolifération, et leurs fonctions effectrices. Ces récepteurs ne nécessitent pas de réarrangements ou mutations somatiques, et sont donc distincts des récepteurs spécifiques d’antigène exprimés sur les lymphocytes T. La reconnaissance des cellules cibles par les NK se fait grâce aux interactions entre les récepteurs activateurs/inhibiteurs et leurs ligands disponibles à la surface les cellules cibles. C’est le nombre et la diversité de ces couples récepteurs/ligands qui va déterminer si les cellules NK restent au repos ou si elles s’activent pour exercer leur fonction cytotoxique à l’égard des cibles. L’éventail des récepteurs NK et de leurs ligands a été largement décrypté au cours des dernières années. Parmi eux, le récepteur activateur NKG2D a suscité une attention particulière car ses ligands (molécules MIC et ULBP chez l’homme, molécules Raet et H60 chez la souris) sont inductibles en situation de stress et fonctionnent donc comme « signal de danger » pour indiquer aux NK que des cellules stressées (infectées, tumorales) doivent être détruites. De plus, la voie d’activation NKG2D a récemment été impliquée dans différentes situations d’autoimmunité.
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Plan :

Comité d’organisation : Michel Fougereau, José Boucraut, Philippe Naquet, Paul Guglielmi. "De l'immunité innée à l'immunité adaptative: un continuum". Programme prévisionnel des conférences. Philippe Naquet (Centre d´Immunologie de Marseille, Luminy) : 1. Aspects évolutifs du système immunitaire. 2. Tolérances. Sylvie Guerder (Centre d´Immunologie de Marseille Luminy) : 1. La cellule dendritique, carrefour de l’immunité innée et de l’immunité adaptative. 2. Physiologie des organes lymphoïdes secondaires. Sophie Caillat-Zucman (INSERM U56, Hôpital Saint-vincent de Paul, Paris) : 1. Le rôle des cellules NK dans l’immunité innée résulte d’une balance entre récepteurs activateurs et récepteurs inhibiteurs. 2. La voie d’activation NKG2D dans les réponses anti-tumorales et en auto-immunité. Jacques Nunès (Institut de Cancérologie de Marseille) : 1. Signalisation lymphocytaire 1. 2. Signalisation lymphocytaire 2. Pierre Corbeau (Laboratoire d’immunologie, Hôpital St Eloi, Montpellier) : 1. Physiologie des chimiokines. 2. Implication des chimiokines dans les phénomènes d’adressage physiologique et pathologique (avec une référence particulière au VIH). Carole Elbim (Hôpital Bichat, Paris) : 1. Physiologie des polynucléaires. 2. Le rôle des polynucléaires dans les hépatopathies inflammatoires et infectieuses. Dominique Kaiserlian (INSERM U404, IFR 128 BioSciences Lyon-Gerland) : 1. Mécanismes de la tolérance orale. 2. Physio-pathologie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Antoine Magnan (Faculté de Médecine de Marseile) : 1. Mécanismes généraux de l’allergie. 2. De l’atopie à la pathologie
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