« Si la matière vivante était une machine parfaite, programmée pour se reproduire à l’infini immuablement et éternellement semblable à elle – même, sans la moindre variation, la vie n’aurait pu évoluer. Elle serait restée pour toujours au même stade primitif. C’est grâce à des imperfections de reproduction que des structures nouvelles peuvent apparaître et que la vie peut évoluer »
Cet extrait reflète, à mon sens, l’évolution des risques bancaires vers un risque plus spécifique : le risque opérationnel. En effet, il est vrai que le domaine bancaire subit des mutations tant l’environnement économique et financier devient source de risque, d’autant plus que l’activité bancaire côtoie les risques en permanence. Les événements financiers de ces dernières années (effondrement de la Barings, affaire du Sentier, ou encore l’affaire Sumimoto), ont eu des conséquences sur la prise de conscience des risques opérationnels. Les risques opérationnels muent : certains apparaissent alors que d’autres disparaissent. Pour de nouveaux risques une nouvelle réglementation était nécessaire.
Il est coutume d’illustrer cette prise de conscience des risques par un fait historique : il s’agit de la crise de 1929 ou « jeudi noir ». (...)
Plan :
Introduction
I – Une évolution récente de la réglementation
II - Evolution récente qui se concrétise au niveau des fonds propres
I – Une organisation pyramidale
II – La difficile prise en compte du risque opérationnel à tous les niveaux de la banque
I – Les composantes du risque opérationnel
II – L’absence de maîtrise du risque opérationnel : cause de nombreuses sanctions
I – La démarche de la cartographie des risques opérationnels
II – « Articulation et application symbiotique » de la cartographie des risques opérationnels par le Contrôle Permanent et par le Contrôle Périodique
I – Saine gestion des risques opérationnels
II – La cartographie des risques opérationnels, un outil opérationnel
Conclusion
Bibliographie