Malgré la conjoncture économique actuelle, on voit prospérer les établissements d'aide à la création d'entreprise et l'Etat prône souvent la création de PME (Petite et moyenne entreprise) et TPE (Très petite entreprise).
D'autre part les grandes entreprises sont souvent, dans cette période de crise, en difficulté et doivent faire face à du chômage technique et autres conséquences des aléas du marché.
C'est ce paradoxe qui fait de la création d'entreprise un sujet pertinent pour lequel il faut d'abord avoir une définition bien précise de ce qu'est une entreprise : une unité de décision économique qui peut prendre des formes différentes ; elle utilise et rémunère travail et capital pour produire et vendre des biens et services sur le marché dans un but de profit et de rentabilité.
Cette étude de marché est indispensable puisqu’elle permet de réduire au maximum les risques liés à une mauvaise analyse de la situation économique.
Elle permet en effet de répondre à plusieurs critères de sélection à propos des acheteurs, des concurrents, de l’environnement, des grandes tendances du marché, des contraintes, des facteurs de réussite, ect.
Une entreprise individuelle est une entreprise qui n'a qu'un seul dirigeant et surtout, qui n'a pas de personnalité morale, bien qu'elle soit inscrite au répertoire des métiers et/ou au registre du commerce et des sociétés. Ce n'est pas une société puisqu’il n'y a juridiquement et fiscalement pas de séparation entre le patrimoine de l'entreprise individuelle et celui de l’entrepreneur lui-même.
Il existe aussi l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) qui possède un statut proche de la SALR (voir plus bas) si ce n’est qu’une seule personne suffit à sa constitution.