Keynes a démontré la possibilité d’un chômage involontaire en substituant, au cœur de l’analyse du fonctionnement d’une économie capitaliste de marché, le principe de la demande effective à la loi de Say. Contre les classiques, il a soutenu qu’une baisse des salaires (monétaires) ne permettait pas de rétablir le plein-emploi et il a montré l’efficacité des politiques monétaires et budgétaires pour remédier à ce type de chômage. (...)
Plan :
1. La controverse entre Keynes et les classiques
2. La synthèse néoclassique
3. La révolution monétariste.
4. Les nouveaux classiques et les nouveaux keynésiens
5. Les contours d’un « nouveau consensus »