La conscience et l'hypothèse de l'inconscient 12.00 / 20

La conscience et l’hypothèse de l’inconscient.Si le mot conscience nous est familier, c’est parce qu’il désigne ce dont nous faisons tous l’expérience. De fait, nous expérimentons la conscience de deux manières : d’une part, comme ce par quoi nous jugeons de la valeur de nos actions, c'est-à-dire comme une voix intérieur qui nous dicte le bien et le mal.


Nous lui donnons le nom de « conscience morale » d’autre part, cette grâce à quoi on sait que l’on est. On parlera en ce sens de conscience psychologique ; la conscience étant ici liée non à l’action mais à la pensée.


Dès lors, la question est de savoir si avoir conscience, c'est-à-dire, savoir que l’on est, s’est savoir qui l’on est. En d’autres termes : que nous apprend la conscience sur nous-même ? La conscience suffit elle à se comprendre soi-même ?Le problème qui apparaît ici est celui de la maîtrise de soi, et par delà celui de la liberté et du déterminisme. Bref, sommes nous libre ou déterminé ?

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La conscience et l'hypothèse de l'inconscient


I - L'inconscient au sens topique :Il semblerait que les données de la conscience soient en réalité extrêmement lacunaire et que par conséquent, la conscience ne peut suffire à se connaître soi-même. Ce que révèle la psychanalyse, c’est qu’il existe en nous des pensées à la fois inconsciente et efficiente, c'est-à-dire dynamiques, qui, bien qu’inconscientes, produisent un effet sur notre emportement conscient. Ces pensées, Freud les appellent des actes psychiques.


II - Le déterminisme de la censure : La liberté paraît n’être qu’un leurre. Pourtant, nous avons en nous un certain sentiment de liberté. Comme l’écrit Descartes dans les principes de la philosophie : « notre liberté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous avons ». Sauf que cette expérience pourrait bien être trompeuse. En effet, les hommes ne seraient en réalité pas libre, mais croirai l’être parce qu’ils ignorent l’ensemble des causes qui les poussent à penser et à agir comme ils le font. C’est ce qu’énonce Spinoza.

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