La rhétorique à Athènes 15.00 / 20

L’éloquence est au cœur des institutions et de la vie quotidienne des Athéniens.
Il n’y avait pas de procureur, ni de ministère public : l’État ne donne pas de procès, c’est le citoyen qui porte plainte. Le procès pouvait être privé ou public si l’on dénonçait un crime contre l’État. Les sycophantes pervertissent le système en accusant injustement, pour le seul but d’obtenir de l’argent de l’amende.
Le discours prononcé par l’accusé était écrit par un logographe, et était prononcé sur l’Aréopage le tribunal le plus important d’Athènes. Il était composé de juges nombreux et de 50 à 500 jurés. On jugeait les meurtres commis à l’encontre des citoyens. Au Delphinion étaient jugés les meurtres de citoyen « avec excuse ». Au Palladion étaient jugés les meurtres de métèques et d’esclaves.