Libre circulation des marchandises

Dans une Europe ayant ouvert ses frontières à la libre circulation des marchandises et des biens pour les états membres, il paraissait normal qu’une libre circulation s’installe dans l’économie et par la même vienne bousculer les entreprises à caractère monopolistique. Le recul de l'interventionnisme étatique dans la sphère économique se traduit entre autre par la remise en cause du fonctionnement de certains marchés relevant auparavant de la notion de service public et organisés en ce sens autour de monopoles publics nationaux. Dans ce contexte, on parle de libéralisation. Par définition, libéraliser un secteur équivaut à dire que l’on ouvre ce secteur à la concurrence et que l’on interrompt le monopole de l’organe qui en détenait les leviers. Il ne faut pas confondre « libéralisation » et « privatisation », ce second terme signifiant la cession totale ou partielle d’une entreprise publique au privé.