Le Réalisme en littérature 19.00 / 20

De tout temps, et bien avant que le terme « réalisme » n’apparaisse, on a réfléchi au rapport que la littérature entretient avec la réalité.


Dés l’Antiquité, Aristote définit l’art comme « mimésis », c’est-à-dire comme une imitation de la nature, inaugurant une réflexion qui accompagne la littérature occidentale toute entière – la préoccupation mimétique et la question de la vraisemblance sont déjà au cœur de l’esthétique classique, mais qui s’identifie plus particulièrement au mouvement réaliste-naturaliste, et à son principal outil le roman, qui a accompagné l’essor de la société industrielle au XIXème, et qui invente et met en forme une nouvelle sensibilité au réel.

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Le réalisme en littérature


Apparu en France dans la seconde moitié du XIXème siècle, le réalisme entend tourner le dos à l’esthétique de la génération précédente, celle des romantiques, et avance de nouvelles valeurs : la fidélité au réel, la prise en compte des « basses classes » et la volonté d’être moderne.


Aux images et au langage faux du romantisme, les réalistes opposent une représentation exacte, vraie. D’un point de vue historique et esthétique, le réalisme français du XIXème siècle se fonde sur trois références qui correspondent à trois générations.


L’écriture réaliste se conçoit comme image du réel, dans la préface de Germinie Lacerteux (1864) les Goncourt donnent le ton : « Il nous faut demander pardon au public de lui donner ce livre, et l’avertir de ce qu’il y trouvera. Le public aime les romans faux : ce roman est un roman vrai. ». L’auteur réaliste se pose bien en opposition aux canons esthétiques en vigueur et définit le roman comme représentation de la réalité sociale et historique, privée de toute idéalisation.

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