Expose sur vlan final
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Les premiers réseaux Ethernet (on se situe donc en couche 2) étaient conçus à base de câbles coaxiaux raccordés entre eux et connectés aux ordinateurs, si bien que tout signal électrique émis par l’un d’eux était reçu par tous les autres. L’ensemble des machines ainsi reliées entre elles s’appelait un domaine de collision (puisque ces machines partageaient le même médium physique).
Dans le cas de grands réseaux locaux, il était impossible d’avoir un seul domaine de collision (pour des raisons d’éloignement géographique, de longueur de câbles, de temps de propagation ou à cause du nombre trop important d’ordinateurs) et il fallait donc concevoir des domaines de collision de taille raisonnable, reliés entre eux par des routeurs. Des ponts Ethernet n’auraient pas suffi car ils augmentent le temps de propagation des signaux électriques, d’où la nécessité de remonter en couche 3. Chacun de ces domaines de collision était également appelé segment Ethernet.
À chaque segment Ethernet correspondait donc un sous-réseau IP. Au bout du compte, on aboutissait à un découpage logique calqué très exactement sur le découpage physique du réseau. Cela imposait une proximité géographique des machines si l’on voulait qu’elles appartiennent au même segment Ethernet, ce qui n’est pas nécessairement pratique. Par ailleurs, ceci limitait grandement la mobilité des ordinateurs.
Après l’arrivée des premiers commutateurs, de nouvelles possibilités sont apparues. Compte tenu de l’électronique interne des commutateurs,plus complexe que celles des répéteurs, il devenait possible de disposer de plusieurs segments Ethernet au sein d’un même commutateur (ce qui était d’ailleurs déjà possible à moindre échelle dans les répéteurs segmentables).
Mais, en ajoutant quelques en-têtes supplémentaires aux trames Ethernet, il devenait possible d’étendre la taille de ces segments Ethernet à l’ensemble d’un réseau de commutateurs interconnectés. Les réseaux virtuels (virtual LAN, VLAN) étaient nés.
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Plan :
INTRODUCTION
1.Historique
2.Généralités sur les réseaux
2.1.Notion de réseau
2.2.Les réseaux locaux ou LAN
I-DÉFINITION DU VLAN
I.1.Rappel sur la commutation
I.2.Ethernet commuté
I.3.L´accroissement des domaines de diffusion
I.4.Qu´est ce qu´un VLAN
II.LES DIFFÉRENTS TYPES DE VLAN
II.1.Les Vlan par port (Vlan de niveau 1)
II.2.Les Vlan par adresse MAC (Vlan de niveau 2 )
II.3.Les VLAN par adresse de niveau 3 (Vlan de niveau 3)
II.4.Les autres types de VLAN
II.4.1.Les VLAN par protocole
II.4.2.Les VLAN par règles ou par types de service
II.4.3.VLAN par SSID (Service Set Identifier)
III.LE FONCTIONNEMENT DU VLAN
III.1.Principe
III.2.Le standard IEEE 802.1Q
III.2.1.Les types de trames
III.2.2.Attribution d'un port à un VLAN
III.2.2.1.Le protocole GVRP-GARP VLAN Registration Protocol (norme 802.1Q)
a-Présentation
b-Paramétrage des ports associés à l’affectation dynamique de Vlan
III.3.INTERCONNEXION DE VLAN
III.3.1.LES PROTOCOLES ASSOCIES AUX COMMUTATEUR CISCO
III.3.2.LE MODE TRUNK
III.3.2.1.Principe
III.3.2.2.Utilisation des trunks
III.3.2.3.VLAN Trunk Protocol
III.3.2.4.Le management domain
III.3.3.MODE DE FONCTIONNEMENT D´UN SWITCH
III.3.3.1.Les modes de VTP
III.3.4.LE ROUTAGE INTER-VLAN
III.3.4.1.Sans le routage inter-VLAN
III.3.4.2.Avec le routage inter-VLAN
IV.INFRASTRUCTURE OU ARCHITECTURE DES VLANs
IV.1.Composants des VLAN
IV.2.Règles de design des VLAN
IV.3.Le backbone
IV.4.Les broadcoasts
IV.5.Accès à des serveurs d´applications
IV.6.Administrations des Vlan
IV.7.LES APPLICATIONS COURANTES DU VLAN
V.LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
V.1.Les avantages
V.2.Les inconvénients
VI.OPPORTUNITÉ ET INTÉRÊT DES VLAN
VII.ÉTUDE DE CAS
VII.1.Problème posé
VII.2.Solution proposée
VII.2.1.Le schéma
VII.2.2.Configuration des commutateurs
VII.2.2.1.Création des VLAN
VII.2.2.2.Création des pools DHCP sur le 3550
VII.2.2.3.Configurer un VTP client sur un 2950
VII.2.2.4.Configuration du trunk sur le 3550
VII.2.2.5.Activer le routage sur le 3550
ANNEXES-1 :COMMANDES DE CRÉATION DE VLAN