La crise financière actuelle est l’occasion pour beaucoup de commentateurs de
chanter le refrain habituel sur l’instabilité chronique du capitalisme et sur la
nécessité d’un renforcement de la réglementation des marchés que l’on
appelle d’ailleurs, de manière erronée, une régulation des marchés financiers. C’est
pourtant une leçon toute différente que l’on devrait tirer de la crise actuelle, à savoir
que la meilleure régulation passe par le libre fonctionnement des marchés et non par
leur réglementation.
1. L’échec d’un État pas assez libéral
La crise financière actuelle est l’occasion pour beaucoup de commentateurs de
chanter le refrain habituel sur l’instabilité chronique du capitalisme et sur la nécessité
d’un renforcement de la réglementation des marchés que l’on appelle d’ailleurs, de
manière erronée, une régulation des marchés financiers. C’est pourtant une leçon
toute différente que l’on devrait tirer de la crise actuelle, à savoir que la meilleure
régulation passe par le libre fonctionnement des marchés et non par leur
réglementation.
La cause essentielle de cette crise provient en effet de l’extraordinaire
variabilité de la politique monétaire américaine au cours des années récentes. Or,
celle-ci est bien évidemment décidée par des autorités publiques et non déterminée
par le marché. C’est ainsi que la Fed est passée d’un taux d’intérêt de 6,5 % en
2000 à un taux de 1,75 % fin 2001 et 1 % en 2003. Il y eut ensuite une lente
remontée à partir de 2004 jusqu’à atteindre 4,5 % en 2006. Pendant toute la période
de bas taux d’intérêt et de crédit facile, le monde a été submergé de liquidités.
1. L’échec d’un État pas assez libéral
2. Liberté des marchés, régulation, taux d’intérêt
3. La crise financière des années 2007-2008
4. BCE et Fed : les réponses à la crise