Jean Giono, né le 30 mars 1895 à Manosque, est un écrivain et scénariste français. Fils de Jean-Antoine Giono (cordonnier) et de Pauline Pourcin (dirige un atelier de repassage), il est très proche de sa famille c’est pourquoi la famille paternelle sera mentionnée dans certaines de ses œuvre en particulier le grand-père de Giono dont l’image qu’il s’en fait à travers les discours de son père inspirera l’épopée d’Angela, le hussard sur le toit. Mise à part quelques voyages, Jean Giono ne quittera que très rarement sa ville natale.
En 1911, il doit quitter le collège en seconde pour travailler et contribuer à la vie de famille. Il devient donc employé de banque où il y travaillera jusqu’en 1929, date de publication de ses œuvres Colline et Un de Baumugnes .
Fin 1914, Giono est mobilisé pour la guerre. En 1916, il participe aux combats, batailles de Verdun, du Chemin des Dames, du Mont Kemmel où il est légèrement gazé aux yeux. Il découvre ainsi les horreurs de la guerre qui seront un choc pour le restant de sa vie. Cette douloureuse expérience sera d’ailleurs évoquée dans Le Grand troupeau ainsi que dans ses écrits pacifistes des années 30. De retour de la guerre en 1919, Giono rentre à Manosque et retrouve son emploi à la banque.