La déglutition, anatomie musculaire et nerveuse.

I. Introduction

La motricité gastrique est assurée par des fibres musculaires lisses, exception faite du sphincter supérieur de l’œsophage et du sphincter anal. Ces fibres lisses sont disposées en couche circulaire interne et longitudinale externe.

• Le système nerveux entérique est constitué d’un ensemble de corps cellulaire compris dans la paroi digestive, il assure une connexion entre les neurones et les cellules effectrices, de plus il est continu de l’œsophage au canal anal.

• Le système nerveux extrinsèque est constitué de cellules afférentes, efférentes et d’interneurones. Il existe dans la paroi digestive des cellules afférentes. Ces cellules sont des cellules sensorielles sensibles aux messages, mécanique (mécanorécepteur), chimique (chémorécepteur) ou thermique (thermorécepteur).

• Le système efférent quant à lui est composé de motoneuronesexcitateurs ou inhibiteurs. Enfin il existe aussi des interneurones qui permette une intégration des messages sensorielles et sont responsables des réflexes entériques.

II. La déglutition, anatomie musculaire et nerveuse

La déglutition fait suite à la mastication et représente une suite d’actes moteurs stéréotypés et séquencés conduisant les aliments mastiqués de la bouche vers le fundus gastrique.

Plusieurs parties sont impliquées dans la déglutition,
• Le pharynx
• Le sphincter supérieur de l’œsophage
• Le corps de l’œsophage
• Le sphincter inférieur de l’œsophage

En plus du système musculaire susmentionné il existe une riche innervation permettant le contrôle de la déglutition. L’innervation extrinsèque, qui est l’innervation exclusive des muscles striés, est constituée de fibres nerveuses provenant directement du système nerveux central sans relais ganglionnaire.