Première coalition des partis de la gauche a accédé au pouvoir, le Front Populaire marque un tournant dans l’histoire politique et sociale française. Dès le 9 février, le parti communiste appelle à manifester contre « le fascisme et les fusilleurs », cette manifestation sera suivie par des jeunes socialistes et anarchistes. Puis le 12 février, la CGT appelle à la grève générale à laquelle se joignent la CGTU et le parti communiste. Face au danger fasciste, le parti communiste décide de s’unir à la SFIO. Ainsi le 10 janvier est signé un programme de rassemblement populaire, la CGT et la CGTU ne forme plus qu’un seul syndicat unit et la gauche semble donc en bonnes voies pour remporter les élections qui se profilent. En avril 36, la victoire de la gauche est éclatante avec 376 élus contre 222 pour la droite. Ce gouvernement sera emmené par Léon Blum (dirigeant de la SFIO), Maurice Thorez (dirigeant du parti communiste) et Edouard Daladier (dirigeant du parti radical). Ils ont pour objectif de mener une politique sociale en prenant en considération les attentes des ouvriers grévistes du printemps 36. On peut donc se demander qu’elles ont été les différentes réformes et pourquoi ce gouvernement si « populaire » auprès des français est devenu en quelques mois la cible des plus vives critiques. Dans un premier temps nous verrons que le Front Populaire a été pour de nombreux français synonyme de renouveau social. Et en second lieu, nous montrerons que le gouvernement a du faire face à de nombreuses difficultés qui sont à l’origine de sa division puis de sa dissolution.
Plan :
I) Le Front Populaire : symbole de l’unité ouvrière
1. Les grèves du printemps 36
2. les accords Matignon
3. La vague de réformes de l’été 36
II) Des espérances à l’agonie
1.La reprise de la crise à tous les niveaux
2. De la pause au départ de Blum
3. L’élément déterminant : la guerre d’Espagne
stage au sein de la banque populaire pendant 2mois ...
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