Programmation neuro-linguistique 17.00 / 20

Introduction Vous n'êtes pas vos problèmes, ni votre enfance, ni vos traumatismes, ni votre sentiment d'incapacité, ni vos limites, ni victime de votre milieu social ou des circonstances. Votre potentiel ne demande qu'à se développer et s'épanouir, à tout âge, et ce dès aujourd'hui ! La solution est déjà présente en vous, grâce à vos expériences et vos ressources. Pour changer de comportement, mieux voir l'avenir et atteindre vos buts... utilisez mieux vos ressources. Et aussi éliminez les phobies, les migraines, la timidité, le stress, développez le respect de vous, améliorez votre résilience, sachez dire non, développez l'autonomie affective et relationnelle, ayez confiance en vous afin de bénéficier dès maintenant de vos futures capacités. Cela est bien ce que vous garantie la PNL et va faire pour vous. 1. Historique Le terme a été inventé par John Grinder et Richard Bandler dans les années 1970 aux Etats Unis, les deux sont respectivement linguiste et mathématicien, de plus, ils sont tous deux docteurs en psychologie. La PNL est issue de la pratique des trois psychothérapeutes suivants : • Milton Erickson (Fondateur de l’hypnose ericksonnienne) ; • Fritz Perls (Fondateur de la Gestalt thérapie) ; • Virginia Satir (Fondatrice de la thérapie familiale). 2. Définition La programmation neurolinguistique (PNL) est un ensemble de modèles et de techniques de développement personnel destinés à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement. Elle peut être employée dans des cadres personnels, ou d’entreprises. La PNL est une approche de prédominance de l’acquis plus que la prédominance de l’inné. La PNL est née de l’observation des comportements. La PNL est une approche fondamentalement humaniste où l'écologie de la personne (respect de la personne) à une valeur quasi constitutionnelle. Le P (Programmation) : ce terme fait référence à l’informatique. Depuis notre naissance et peut-être même avant, nous apprenons des choses, des manières de penser, de sentir, de ressentir et de nous comporter. Ce que nous apprenons nous le mémorisons, nous évitant ainsi de tout réapprendre en permanence : nous nous programmons. Le N (Neuro) : fait référence aux neurones, à notre système nerveux central et notre système nerveux. Le L (Linguistique) : Le langage structure et reflète la façon dont nous pensons. C’est un code digital, par opposition à une représentation analogique. En tout état de cause, le langage est le véhicule de nos expériences, de nos perceptions et de nos représentations. 3. Hypothèse de base : Il y a une structure dans chaque comportement des personnes que nous pouvons modéliser, apprendre ou changer. 4. Son rôle : • « Observer » des compétences et les approprier ; • les « décoder » ; • les « expérimenter » pour créer des modèles efficients qui visent à :  une connaissance de soi ;  un accès aux ressources présentes et déjà acquises par la personne ;  la création de nouvelles ressources ;  la transposition d’une ressource d’un contexte (personnel par exemple) à un autre (professionnel par exemple). 5. Les champs d’action de la PNL - la communication - la psychothérapie - le changement - l’enseignement/l’éducation - le sport - les techniques de vente - la santé 6. Les fondements de la PNL Milton modèle : Après avoir observé le praticien exceptionnel qu'était Milton Erickson, Grinder et Bandler ont "modélisé" sa "technique". Le métamodèle : Élaboré à partir de l'observation de Virginia Satir, il permet depuis la carte (représentation que nous nous faisons de la réalité) de revenir au territoire (la réalité). Le métamodèle est la communication de la précision. Système de représentation : Il y a la réalité, notre perception de la réalité, et comment nous nous la représentons. A chaque étape, il y a perte d'informations... il y a ensuite ce que nous en disons, et ce que les autres comprennent de ce que nous en disons. Les présupposés de la PNL : Voici les quatre principaux: La carte n'est pas le territoire. Le corps et l'esprit interagissent. On ne peut pas ne pas communiquer. La personne n'est pas ses comportements. a- Les présuppositions de la PNL La PNL repose sur un certain nombre de présuppositions qui fondent et expliquent la méthode d'analyse et de modélisation. Les outils, modèles ainsi que l’éthique sous-tendant la PNL en découlent. b- Milton modèle ou Milton langage : Le Milton langage est un langage évocateur, volontairement flou et imprécis. La précision est apportée par celui qui écoute et non pas par celui qui dit. Exemples : Le chat passe sous l’échelle. Chacun à la lecture de cette phrase verra un chat particulier, de couleur spécifique, une échelle donnée sur un sol bien précis, etc. Chacun construira donc sa propre image. On dira ce que l’on voudra sur cette affaire mais il est clair que la situation ne pouvait pas évoluer autrement. Utilisé habilement (en politique langue de bois), elle permet de laisser croire que nous sommes du même avis, alors qu’en réalité, bien que nous ayons entendu la même chose, nous n’avons pas donné la même signification à la chose entendue. Le Milton langage est un bon outil pour établir le rapport puisque rien n'est imposé à l’autre. Par son aspect flou il évite les résistances d’où son intérêt en thérapie. L’habileté consistera à chercher ce que notre interlocuteur a compris de ce que nous disons. Il suffit de lui demander : « Qu’est-ce que vous pensez de ce que je viens de vous dire ? ». c- Le métamodèle : C'est l'outil de précision de la PNL. Les imprécisions Peuvent être dangereuses. Vous n’y mettez pas forcément la même signification que celui qui les a prononcées d’où un risque de désaccord ou tout au moins de mauvaise interprétation. Les informations peuvent être : soit incomplètes, soit modifiées ou interprétées, soit construites à partir de généralités sans pour autant être présentées comme telles. L'efficacité de ce modèle résulte de la mise en place de procédures de questionnement et de l’écoute. C’est par une écoute attentive que vous pourrez repérer les imprécisions et voir si votre interlocuteur en use ou en abuse. Vous pourrez alors par un habile questionnement rechercher ce qui manque ou est déformé. Les structures de la pensée Notre expérience de la réalité et les comportements qui en découlent sont rendus possibles parce que nous possédons un cerveau et un système nerveux. C'est grâce à cet «équipement» extraordinaire que nous sommes capables de construire notre vision du monde et de nous orienter dans celui-ci, de penser, d'apprendre, de ressentir et d'évoluer. L'objet de la programmation neurolinguistique (PNL) est de : - s'intéresser de près aux processus internes (neurologiques) qu'utilise une personne dans les différentes situations de sa vie ; - montrer comment cette activité interne (nos processus mentaux) et l'activité externe qui en découle (nos comportements) sont liées comme les deux faces d'une même médaille ; - offrir des indicateurs externes, comportementaux et linguistiques, qui permettent de comprendre avec précision comment cela s'organise «dans la tête» d'une personne ; - développer et enseigner à partir de la connaissance de ces éléments objectifs : ° des moyens qui permettent de communiquer sur mesure avec ses interlocuteurs en s'adaptant au style de ceux-ci; ° des moyens d'obtenir d'eux les informations, verbales et non verbales, nécessaires à la mise en œuvre d'une intervention ; ° des techniques de changement qui permettent pour soi et ses clients d'évoluer et d'enrichir la vision de la réalité. 1. Pensée et perception a- Les perceptions Nos cinq sens nous permettent de prendre contact avec le monde extérieur et de capter les informations en provenance de celui-ci. Ces informations sont alors traitées par notre cerveau. Les cinq sens : la vue, l'ouïe, le sens kinesthésique (sensation et émotion) ainsi que vos sens gustatifs et olfactifs. La PNL utilise le code suivant pour traduire le processus de la perception : V : Visuel K : Kinesthésique (toucher, sensations, émotions) A : Auditif O : Sens olfactif et goût (nous avons regroupé ces deux systèmes par commodité). Pour reprendre l'expression d'Aldous Huxley, ces cinq sens sont, pour nous, «les portes de la perception». Ce sont elles que nous ouvrons pour prendre contact avec le monde. b- Les représentations Nous utilisons ces différents systèmes (VAKO) pour percevoir le monde externe. Nous les utilisons aussi pour construire notre expérience interne de la réalité : ce que l’on fait lorsque l’on pense, imagine, ressent, etc. En effet, cette activité interne s’organise à partir de la même structure. Nous pouvons susciter en nous des images mentales (système visuel). Nous pouvons penser sous forme de mots ou entendre, par exemple, de la musique dans notre tête (système auditif). Nous éprouvons des sensations internes, par exemple le petit creux à l’estomac lorsque nous avons faim, ou des émotions, par exemple la colère et les tensions musculaires qui l’accompagnent (système kinesthésique). Nous pouvons également, en imagination, retrouver le parfum de notre petit ami ou une saveur agréable d’une cuillerée de miel sur notre langue (système olfactif et gustatif). c- Quadruplé Ce système de notation (VAKO) contenant quatre symboles différents, la PNL l’appelle : « Quadruplé » Cette formule est un outil pratique qui permet de traduire aisément le traitement des données, des informations de la réalité, tant interne qu’externe, opéré : - dans les champs perceptifs en activité à un moment donné; - dans les processus mentaux d’accès aux représentations spécifiques. Ainsi, lorsque l’attention de la personne est entièrement tournée vers ses perceptions externes et qu’elle est consciente d’informations dans chacun de ces systèmes, nous noterions : e, « e » mis pour externe. Dans ce cas, nous parlons de systèmes de perception. Si, au contraire, l’attention de cette même personne était entièrement tournée vers l’intérieur, qu’elle soit plongée dans ses pensées et sentiments, nous noterions : i, « i » mis pour interne. Dans ce cas, nous parlons de systèmes de représentation. La plupart du temps, notre expérience de la réalité est mixte. 2. La construction de la réalité a- Objectivité / Subjectivité Nos processus de perception sont largement subjectifs. De nombreuses expériences faites en psychologie l’indiquent. Les processus de perception censés nous permettre de prendre contact de façon objective avec le monde extérieur induisent aussi une large part de subjectivité dans notre appréhension interne du monde, ne serait-ce que dans la sélection des informations que nous effectuons, consciemment et/ou inconsciemment. Ne dit-on pas couramment « que l’on ne voit, que l’on n’entend que ce que l’on veut bien voir/entendre » ? Nous ne sommes pas en contact avec un monde qui serait extérieur à nous et perceptible de façon fidèle ou objective, mais, en fait, avec une construction interne de celui-ci, partielle et subjective. Bien que le monde existe, de sa réalité nous ne pouvons pas dire grand-chose. Tout ce que nous percevons ou pensons, tout ce qui nous apparaît vrai ou important est nécessairement médiatisé par les caractéristiques propres à notre cerveau, aux cinq sens dont nous disposons, à la culture dans laquelle nous sommes immergés, ainsi qu’à notre propre histoire : ce que nous ont légué nos parents, les conclusions que nous en avons tirées sur la vie, et les milles et une expérience qui nous ont façonnés. Donc notre vision du monde inclut la totalité des apprentissages que nous avons effectués depuis notre naissance et de nos croyances sur nous-mêmes, les autres et le monde. Elle inclut aussi ce que nous percevons maintenant et ce que nous pouvons imaginer du futur. En termes de systèmes sensoriels, elle se compose de toutes les représentations V, A, K et O concernant le passé, des représentations et des perceptions, V, A, K et O du présent, des représentations et des perceptions du futur. b- Les limites de la conscience La plus grande partie de cette masse d’informations est stockée hors de notre champ de conscience. Ce dont nous sommes conscients maintenant n’est que le sommet d’une pyramide dont la plus large partie nous échappe. Heureusement, car nous serions d’instant en instant submergés par une masse d’informations non pertinentes. Parfois pourtant, ce phénomène peut être source de difficultés. C’est par exemple le cas lorsqu’une personne se sent mal (portion, kinesthésique de son expérience), sans pour autant être consciente de ce qui suscite son malaise (généralement, des souvenirs de situations pénibles proches ou lointaines, codées visuellement et/ou auditivement). Ces souvenirs perturbants sont hors du champ de conscience de la personne et génèrent à son insu le malaise dont elle se plaint. Nous noterions cet exemple comme suit : (V/A)  K-, dans lequel les parenthèses indiquent ce qui est hors de la conscience. c- Comportement et modèle du monde sont liés Le comportement humain découle de la vision – l’ensemble des représentations- qui le sous-tend. C’est vrai de tout comportement, aussi bizarre qu’il paraisse : tout comportement a un sens dès qu’il est replacé dans le contexte du modèle qui le génère.  Changez les idées qui le sous-tendent et vous changez le comportement. C’est le choix stratégique de la PNL lorsqu’elle est utilisée dans le domaine du changement : la démarche consiste alors à mettre à jour, grâce à des indicateurs observables précis, les portions limitantes du modèle du monde d’une personne et à l’enrichir. L’un des moyens concrets qui permettent de faire cela consiste à repérer les séquences sensorielles spécifiques que traverse une personne lorsqu’elle expérimente son problème, et à réorganiser celles-ci. 3-Les visuels, les auditifs et les kinesthésiques : a- Le constat des dominantes : Pour avoir observé de prés l’usage que nous faisons des principaux systèmes sensoriels V,A et K, les chercheurs de la PNL se sont aperçus de différences d’une personne à l’autre . Ces trois portes de la perception sont diversement ouvertes chez chacun de nous : il existe des personnes à dominantes visuelle, d’autres à dominantes auditive et d’autres qui sont plutôt kinesthésique. Le système dominant d’une personne est celui qu’elle utilise le plus souvent et dans lequel elle est capable de la plus grande finesse de distinction. Le visuel sera davantage sensible à la portion visuelle de son environnement, l’auditif ce qu’il entend. Le kinesthésique, lui, tiendra grand compte de ce qu’il ressent. b- Les conséquences pour apprendre et communiquer : Les conséquences de cette découverte sont grandes. Elles concernent la pédagogie et l’apprentissage ainsi que la communication.  Pédagogie et apprentissage : les uns et les autres n’apprennent pas de la même façon. ils captent différemment les informations .ils ne les stockent pas dans leur cerveau et n’y réaccédent pas non plus de la même manière.  Communication : chacun a son canal de communication favori. Que l’on communique dans un autre canal et l’on diminuera les chances de se faire comprendre .si la représentation qu’une personne utilise pour construire son expérience de la réalité sont, par exemple, surtout visuelles, elle aura du mal à répondre à une question qui présuppose une représentation kinesthésique. Cela n’indique pas qu’elle soit résistante .c’est simplement une indication de ce que sont les limites sensorielles de son modèle du monde .si le sien est principalement visuel son manque de représentations auditives et kinesthésiques pourra être à l’origine de difficulté avec son conjoint ou son équipe de travail. C’est d’ailleurs ce qui se passe généralement. Le visuel, quand il est face à un auditif, peut avoir l’impression que celui-ci n’est pas en contact avec lui parce qu’il ne regarde pas. L’auditif lui, reprochera au kinesthésique de ne pas l’écouter .Quant à ce dernier, lui-même se plaint de l’insensibilité des auditifs et des visuels, etc. Pour celui qui n’est pas au fait de ces différences sensorielles, il n’est que trop tentant de conclure qu’un interlocuteur est négatif ou résistant .Bien sûr, à moins d’un handicap physique, chacun de nous utilise ces trois systèmes, mais il en est de leur usage ce qu’il est du tiercé : il existe un ordre d’arrivée. 4. Les indicateurs externes : a- La signification des prédicats : Une façon de détecter la dominante sensorielle d’une personne est de l’écouter parler, en étant particulièrement attentif aux mots à base sensorielle. Lorsqu’il nous décrit son expérience, notre interlocuteur sélectionne, généralement à un niveau inconscient, les mots qui représentent le mieux celle-ci. Le langage reflète la pensée. Les mots que choisissent ceux qui nous parlent sont le reflet des processus internes qu’ils utilisent pour construire leur expérience présente. En écoutant les prédicats (les verbes, les adjectifs et les adverbes), nous pouvons savoir quel système utilise une personne à un moment donné. Voici des exemples de mots à base sensorielle : Visuel Auditif Kinesthésique Voir, regarder, Montrer, perspective image, clair, clarifier, Lumineux, sombre, brillant, coloré,… Entendre, parler ,dire, écouter questionner , dialoguer accord, désaccord, … Sentir ,toucher en contacte avec connecté , relaxé concret , pression , sensible, insensible, sensitif… Certains prédicats ne sont pas précis d’un point de vue sensoriel, et c’est pourquoi une phrase ne vous donnera parfois pas d’indication dans ce domaine .C’est le cas de mots comme : comprendre, penser, se souvenir, savoir, croire, etc. Dans ce cas, une question de précision aussi simple que « comment sais-tu cela ? » ou « comment tu, précisément pour apprendre ça/te souvenir !, etc. ?» permet d’avoir l’information. Votre interlocuteur vous informera du processus interne qu’il utilise. il est probable que vous obtiendrez une réponse du type : « eh bien, je vois que…» ou « je me dis que…» Parfois, au contraire, vous repérerez plusieurs systèmes utilisés dans la même phrase.  « je vois bien ce que vous dites ».  « ce que tu as éprouvé là me parle ». Même dans ce cas, le système dominant reste facilement repérable. La première personne est vraisemblablement visuelle. Sa stratégie consiste à traduire ce que vous dites (A) en image (V). Soit Ae Vi. C’est ainsi que vos propos peuvent prendre un sens pour elle. La seconde est à dominante auditive. Elle traduit le vécu kinesthésique de son partenaire en termes auditifs. C’est en utilisant ce registre qu’elle donne un sens à vos propos. b- Les indications fournies par les mouvement des yeux : Les mouvements de nos yeux sont en corrélation avec nos façon de pensées, mais du « comment nous pensons ». Les mouvements de nos yeux dépendent des processus neurologiques actifs lors de la construction de nos représentations. Ils sont souvent rapides et se succèdent. Ces mouvements précédents l’expression verbale de la pensée. La PNL et la communication efficace Nous passons une large partie de notre vie à communiquer, consciemment ou inconsciemment et pourtant la communication pose régulièrement des difficultés qui aboutissent à des incompréhensions et des conflits. Il ne suffit donc pas de pratiquer intensivement la communication pour bien la maîtriser et beaucoup parler ne signifie pas que l’on parle bien et encore moins que l’on communique bien… Par ailleurs les gens pensent fréquemment que la communication est essentiellement verbale. En réalité nous communiquons avec l’intégralité de notre corps. La communication passe également par des gestes, des expressions du visage, l’intonation, le rythme de la voix, des bruits et des silences, notre coupe de cheveux, des vêtements, des accessoires ou des objets etc. Tout notre « Etre » parle et donne du sens à notre communication. Pour que la communication soit efficace, il est indispensable qu’il y ait congruence (accord) entre le message verbal et le message non verbal qui peut être conscient ou inconscient. (Que penser d’un fumeur qui explique à ses enfants qu’il est mauvais de fumer) Pour bien maitriser sa communication, il est donc indispensable d’apporter une attention particulière aux signes non verbaux que l’on envoie et de contrôler les réactions de son interlocuteur qui nous indique en retour ce qu’il a perçu de notre message. Communiquer s’apprend et pour bien communiquer il est indispensable de connaître ses atouts et ses faiblesses afin de rendre plus performante notre communication. En aidant les gens à mieux se connaître et à mieux se comprendre la PNL peut aider à améliorer la relation interpersonnelle et la communication en général. Il en résulte que la qualité de la communication repose sur : • la prise en compte dans la communication du modèle de l’autre, • sur la qualité de l’écoute du feedback reçu. • la prise en compte dans mon feedback donné du feedback reçu. 1. Calibrer pour être réellement attentif à l’autre Le calibrage consiste à identifier, chez son interlocuteur, les indicateurs du comportement (attitude, langage, éléments verbaux et non verbaux) susceptibles de nous révéler sa sensibilité, sa personnalité, ses sentiments, ses pensées, ses croyances, ses valeurs. Plusieurs outils peuvent nous aider dans cette tâche : Les prédicats, le vocabulaire, les comportements, les mouvements des yeux. a- Les systèmes de perception sensorielle - Les prédicats - (V.A.K.O.G) Selon les individus, les sens ne sont pas développés de façon identique. Certains sont plus sensibles à ce qu’ils voient, d’autres à ce qu’ils entendent, d’autres à ce qu’ils touchent et d’autres enfin à ce qu’ils sentent ou gouttent. Cette sensibilité est également appelée un Prédicat. On distingue 5 grands prédicats : Visuel – Auditif – Kinesthésique (le touché) - Olfactif – Gustatif (V.A.C.O.G). Les deux derniers prédicats sont fréquemment regroupés. Ils ne résultent pas d’un acquis, mais correspondent à une prédisposition. Lorsque l’on communique avec une personne, il est possible de déterminer son prédicat en l’écoutant, en faisant attention au rythme de sa voix, à son intonation, aux mouvements de ses yeux et en regardant sa gestuelle. Cette opération est appelée calibrage. Tous les sens sont présents chez une personne, mais il y en a toujours un qui est dominant. On s’aperçoit par exemple que l’enseignement s’adresse en premier lieu aux auditifs (qui écoutent le professeur) et aux visuels (qui photographient intérieurement le tableau, rétro projecteur) et peu aux Kinesthésiques qui ont besoin de toucher, de tester pour comprendre. Les jeunes en difficulté dans le système scolaire sont souvent des personnes de type Kinesthésique. b- Le vocabulaire Les mots, les expressions verbales et globalement le langage révèlent le prédicat dominant d’une personne. Les personnes visuelles utilisent plutôt des adjectifs, des verbes, des expressions visuelles, les auditifs utilisent un registre qui renvoie à un univers sonore et les kinesthésiques à un univers tactile : c- Comportements et attitudes Nos comportements et nos attitudes sont influencés par notre système de perception dominant. Le tableau de la page suivante donne des indicateurs capables de nous aider à mieux calibrer une personne. Cependant, il ne doit pas être pris de façon absolue, car fréquemment les personnes combinent les trois canaux sensoriels. d- Les mouvements des yeux L’observation des mouvements des yeux peut nous aider à connaître les processus de pensée de notre interlocuteur et son registre sensoriel V.A.K.O.G Globalement, les yeux vers le haut renvoient à un travail visuel, à l’horizontal à un travail auditif, vers le bas à un travail intégrant une émotion ou une sensation corporelle. 2. Se synchroniser pour établir une bonne relation avec l’autre La synchronisation consiste à harmoniser sa communication à celle de son interlocuteur par le langage et le comportement. Elle est réalisée : • En s’adaptant à ses valeurs en utilisant un langage verbal et non verbal harmonisé ou proche du sien, • En accordant autant d’importance à la façon de dire et de faire les choses qu’à ce qui est dit. Lorsque deux personnes communiquent, il est possible de remarquer celles qui sont synchronisées : L’attitude est identique, la gestuelle est la même, la voix et le ton sont identiques, le rythme des paroles est identique, les respirations sont synchronisées. Exemple : Une mère se plaignait de ne plus arriver à discuter avec son enfant qui passait l’essentiel de son temps devant la télévision à regarder des émissions de téléréalité. L’analyste PNL lui conseilla d’essayer la synchronisation. La mère rentra chez elle et se mit à regarder des émissions de téléréalités avec sa fille. Elles se mirent à partager ces moments, puis à parler des émissions, puis à parler d’autres choses. La communication était rétablie… Lorsque deux personnes communiquent, il est possible de remarquer celles qui sont synchronisées : L’attitude est identique, la gestuelle est la même, la voix et le ton sont identiques, le rythme des paroles est identique, les respirations sont synchronisées
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Plan :

PLAN • Introduction • Les structures de la pensée • La PNL et la communication efficace • L’utilisation des ressources personnelles • Exemples d’application de la PNL
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3 commentaires


Anonyme
Anonyme
Posté le 11 janv. 2016

Je pense que je vais adorer ce document :)

Anonyme
Anonyme
Posté le 1 juin 2015

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Anonyme
Anonyme
Posté le 11 févr. 2015

Trés bon pdf !

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