Les principes fondamentaux du marketing

LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DU MARKETING  Le besoin : une sensation de privatisation.  Le désir : un moyen privilégié de satisfaire un besoin.  La demande : c’est le nombre d’unité d’un bien particulier que les consommateurs sont disposés à acheter durant une période de temps donnée sous des conditions déterminées.  Le produit : est tout ce qui peut être offert sur le marché et qui est apte à satisfaire un besoin ou un désir.  L’échange : une opération qui consiste à obtenir de quelqu’un un produit désiré en lui en offrant quelque chose en retour.  La transaction : un acte par lequel au moins deux parties concrétisent un accort d’échange de valeur.  La relation : la manière de concevoir l’échange de valeur avec un client dans le but d’établir, d’enrichir et de consolider les liens d’affaires personnalisés et durables pour mieux répondre à l’ensemble de ses besoins.  La valeur d’un bien ou d’un service : est sa capacité à satisfaire les besoins à n prix raisonnable.  La qualité totale : consiste pour l’entreprise à améliorer ses procédés de fabrication dans le but d’offrir un produit ou service exempte de tout défaut.  Le marché : est l’ensemble des acheteurs actuels et potentiels d’un produit. C’est la relation d’offre et la demande.  Potentiels : les personnes qui sont susceptible d’acheter le produit. HISTORIQUE DE L’ECONOMIE (HISTORIQUE DU MARKETING)  L’économie de production (IX siècles) : ‘il est suffit de produire pour entreprendre et réussi’ La demande est supérieure à l’offre. Le chef d’entreprise ne se préoccupe que des problèmes techniques (fabrication et financement).  L’économie de distribution (1900-1960) : ‘il faut vendre ce qu’on a fabriqué’ C’est la rêne du vendeur se bornant à faire connaître le produit aux distributeurs et à prendre commande.  L’économie du marché (1960-1980) : ‘il faut produire ce que l’on peut vendre’ Dans une situation d’abondance apparente offre supérieure à la demande. L’économie de répartition a laissé la place à l’économie de mercatique : extension de la fonction commerciale dans l’entreprise.  L’économie d’adaptation (depuis 1980) : l’entreprise dépend de plus en plus de son environnement national et international, or celui-ci connaît des mutations technologiques sociales, politiques de plus en plus importantes et rapides.  Les fonctions commerciales et humaines : deviennent vitales dans l’entreprise : il faut adapter l’entreprise à ce que l’on peut vendre. • Le marketing : c’est un ensemble d’actions dans une économie de marché ont pour objectifs, de prévoir, de constater, de stimuler ou susciter et le cas échéant renouveler un besoin et adapter de manière continue l’appareil productif commerciale en besoin et ainsi déterminée. De cette définition, on peut conclure que le marketing est un ensemble d’actions qui ont pour but :  Prévoir et constater les besoins de consommation : cela implique des études de marché préalable à la production.  Stimuler et renouveler le besoin : cela implique les différentes actions de publicité et de promotion de manière générale toutes les actions de la communications.  Réaliser l’adaptation de l’appareil productif : produire en fonctions des besoins détectés au marché avec tous les risques que cela peut comporter si les besoins changent.  Réaliser l’adaptation de l’appareil commerciale aux besoins : c’est tout ce qui concerne la vente, les circuits de distributions, les méthodes de vente, la force de vente (l’ensemble des vendeurs). Ils doivent être organisé dans l’optique marketing avec les risques que cela comportent si les besoins du consommateur sont mal évalués. Les actions marketing se décomposent en 3 parties : - Les actions qui précisent la production et la vente. - Les actions qui concernent la vente. - Les actions qui concernent l’après-vente. Le marketing détermine les attentes et les besoins du marché et propose (à ce marché) conformément à ces besoins déterminés, un produit, un prix, une mise en place (distribution) et une communication. Il s’agit des quatre P du marketing mix : product, price, promotion, place. LE CONCEPT MARKETING Le concept du marketing est une façon de gérer les échanges qui s’établissent entre l’entreprise et son environnement plus précisément le marché. En recherchant : la satisfaction celle du client, et celle de l’entreprise exprimé par le produit. D’autres caractéristiques du concept marketing : c’est l’étude qui précède l’action, on ne produit que ce qui est susceptible d’être vendu. Les options de la gestion marketing  Option production : il repose sur l’hypothèse que le consommateur préfère des produits facilement disponible à des prix abordable ce qui pousse l’entreprise à se fixer les objectifs suivants :  Fabriquer de bons produits à des prix abordable.  Les consommateurs désirent acheter un produit et non résoudre un problème.  Les consommateurs connaissent les autres produits concurrents.  Les consommateurs tiennent compte des rapports qualité prix.  Option produit : cette optique suppose que les consommateurs choisiront les produits offrant la meilleure qualité et qui présente des caractéristiques innovatrices cette optique est basée sur les principes suivants :  L’entreprise consacre ses efforts à l’amélioration continue de ses produits.  Les consommateurs cherchent des produits de qualité à des produits à des prix abordables.  L’entreprise est tenue d’améliorer ses procédés de fabrication et son réseau de distribution.  Les consommateurs sont fidèles.  Option vente : elle repose sur l’hypothèse que les consommateurs n’achèteront, pas suffisamment le produit que si l’entreprise déploie des efforts considérables pour stimuler leurs intérêts. Elle s’appuie sur les principes suivants :  L’entreprise doit vendre les produits en qualité suffisante.  Les consommateurs peuvent être incité à l’achat par une technique de vente.  L’entreprise espère que les clients achèteront de nouveau et vise aussi sur les clients potentiels.  Optique marketing : selon cette optique, pour que l’entreprise atteindre ses objectifs il faut d’abord qu’elle serve les besoins et les désirs du marché cible avant de mettre en œuvre un plan d’action pour le satisfaire.  Optique sociétale : l’optique de marketing sociétale présuppose que la principale tâche de l’entreprise est de déterminer les besoins et les désirs du marché et de les satisfaire d’une façon plus efficace que les concurrents tout en présentant et en améliorant le bien être du consommateur et de la société dans ensemble. Cette notion est apparue des préoccupations du ‘consumérisme’. Ce concept a pour vocation de défendre les intérêts du consommateur face au producteur et au distributeur, et de faire en sorte que les produits qui sont proposés fassent l’objet d’une information adaptée pour apporter une rationalisation au comportement d’achat. Différence entre option marketing et option commerciale Politique Axe Moyens Objectifs Commerciale Produit Force de vente et publicité Accroissement du volume des vents C.A Marketing Marché cible Politique des 4 P Accroissement de la satisfaction des consommateurs, de la part du marché et de la rentabilité. LA DEMARCHE MARKETING Diagnostic externe Diagnostic interne Le diagnostic externe permet de le diagnostic interne permet de déceler les opportunités de connaître les forces et les faiblesses l’entreprise et les menaces de l’entreprise (analyse toutes les fonctions de l’entreprise). Contraintes externes Synthèse Contraintes internes Possibilité du marché Synthèse Possibilité de l’entreprise Spécificité Détermination de la compétence distinctive de la firme sur son marché Action programme marketing Elaboration de programme marketing : - Produit - Prix - Distribution - Communication - Après-vente. Contrôle LA CONNAISSANCE DU MARCHE Avant d’agir, l’entreprise est censée de connaître son environnement. L’environnement décisionnel peut être définit comme l’ensemble des forces internes et externes qui ont un effet potentiel ou réel sur la gestion des activités du marketing, et sur la capacité de l’entreprise à bâtir et à maintenir avec son marché des relations mutuellement fructueuses. On peut analyser ce environnement sous deux angles : le micro-environnement et le macro-environnement. I – Le marché : A – Définition : Le terme marché peut être appréhendé de différentes façons. Différents marchés se distinguent en fonction des types d’acheteurs ou des types de besoins et de produits ou en fonction de l’espace géographique. 1 – Le marché en fonction des produits offerts et des besoins satisfaits Il s’agit d’abord de définir le marché principal puis les autres marchés qui ont un lien avec le marché principal pour des raisons de besoins et de produits. Prenant l’exemple d’une agence de tourisme qui organise des voyages à l’étranger et une surface de restauration rapide (fast food) : Type de marché Définition Exemples Marché principal Ensemble des produits semblables aux produits étudié et directement concurrent. - Voyage organisé à l’étranger - Restauration rapide Marché générique Ensemble de produits satisfaisants le même besoin. - Tourisme - Restauration Marché substitue Ensemble du produits différents satisfaisants le même besoin et indirectement concurrent. - Voyage libre à l’étranger - Restauration livrée à domicile Marché complémentaire (d’appuie) Ensembles des produits auxquels recourt le marché principal. - Transport aérien, maritime et routier, hôtellerie - Alimentation, boissons 2 - Les autres types de marché  Le marché amont : le marché amont se situe sur la filière de production avant le processus de production. Pour fabriquer et distribuer les produits, les entreprises ont besoins du facteur de production donc ils sont en relation avec différents marchés (marché du travail, marché d’équipement).  Le marché aval : constitue les débouchés exemple : grossistes, distributeurs, utilisateurs finaux. 3- Le marché selon l’amplitude géographique On va parler du marché local, régional, national et international. 4- Le marché en fonction de la position du produit dans le cycle de consommation  Premier équipement ;  Remplacement ;  Renouvellement. Exemple : l’automobile et l’électroménager. B – Les différents acteurs (intervenants) sur le marché : L’entreprise est constamment en relation directe avec l’ensemble des acteurs du marché cité sur le schéma ci-dessous : Présentation graphique du marché Environnement technique Producteurs et concurrents Acheteurs et consommateurs V ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL CULTUREL Environnement démographique et social Intervenants Rôles Informations Les consommateurs Consommer les produits proposés sur le marché - qui sont-ils ? - combien ? - comportement ? - motivation ? -caractéristiques ? Les producteurs Alimenter le marché en fonction des besoins - politique du produit ? - politique du prix ? - politique de distribution ? - politique de communication ? Les prescripteurs et les conseillers Informer et conseiller les acteurs et les consommateurs - qui sont-ils ? - combien sont-ils ? - caractéristiques générales ? - comportement, habitude d’information? Les distributeurs Faire parvenir les biens ou les services aux consommateurs - lieu d’implantation ? - la gamme ? - la taille ? - stockage ? - service après vente ? On peut schématiser au autrement. Environnement économique, politique Fournisseur Clients Distributeurs Agent d’influence Démographique, technologie et socioculturel. APPROCHE D’UN MARCHE PAR L’OFFRE L’offre se caractérise par des producteurs qui proposent aux consommateurs un ensemble de produits sur un marché donné. Les marchés se classent selon différents paramètre : le type de produit, le type de concurrence et le nombre de marque. Typologies des marchés : a) Selon la fonction du produit : Alimentation Bien de grande consommation Autres Biens de consommation Durables Biens Biens anormaux Non Produits Biens de durable industriels Services Les biens anormaux sont de façons exceptionnelles et irrégulières. Les biens industriels sont constitués des matières premières, des d’équipements. b) Selon le niveau de concurrence : Trois formes de marchés se distinguent en fonction de nombre d’offreurs ; en prenant par hypothèse un grand nombre d’acheteurs. Nombre d’offreurs Forme du marché Exemples Un offreur Quelque offreur Nombreux offreur Monopole Oligopole Concurrence ONCF Automobile ; lessive Confection, alimentation. Concurrence directe et indirecte La concurrence concerne les entreprises qui propose un même ou des produits substituables. La concurrence est directe lorsque le positionnement des produits est identiques (même caractéristique, même prix, même cible) ce qui est le cas de la plupart des lessives et des produits alimentaires (les conserves…) de grande consommation. La concurrence est indirecte lorsque le même besoin est satisfait par des produits n’ayant pas le même positionnement. APPROCHE DU MARCHE PAR LA DEMANDE Pour analyser un marché, il faut rechercher toutes les caractéristiques des différents clients et celle des agents d’influence qui incite à l’achat du produit. La typologie des clients : Marché potentiel Marché de l’entreprise Marché de la concurrence Marché actuel Non consommateurs relatifs Non consommateurs absolus - Les non consommateurs absolus sont les personnes qui ne peuvent pas consommés le produit pour des raisons physique, morales ou religieuse. - Les non consommateurs relatifs volontaires et involontaires : • Involontaire : ne peut consommer certains produits pour des raisons de pouvoirs d’achat insuffisant, ou de manque d’information… • Volontaire : qui refuse de consommer certains produits pour des raisons culturels, social, ou psychologiques. Typologie d’agent d’influence Le marché est constitué par l’ensemble des individus directement concernés par l’achat : les acheteurs, les utilisateurs, et les prescripteurs. Mais d’autres intervenants sur le marché exerce une influence sur la position d’achat des individus : l’entourage, les leaders d’opinion, les médias et les associations. Exemple : le marché de chaussures de basket. • Utilisateur : joueurs, jeunes, les personnes qui utilisent les baskets comme chaussures de loisirs. • Acheteurs : les joueurs, les parents des joueurs, les clubs, les personnes qui offrent des cadeaux. • Prescripteurs : clubs, et entraîneurs.  Acheteur : celui qui conclu l’acte d’achat pour lui ou pour autres personnes.  Prescripteur : c’est un individu qui par ses habitudes de consommations, par ses décisions d’achat, ou pour ses recommandations influence le choix de type de produits et/ou le choix de la marque devra être fait par les individus du groupe. Exemple : les médecins, les architectes, les professeurs, les pharmaciens.  Les leaders d’opinions : sont les personnes ou les groupes de référence pour lesquelles, le publique ressent une forte admiration et auxquelles cherche à s’identifier, il exerce une influence sur les opinions et sur les modes.  Médias : télévision, presse, radio informent le public.  Les associations : constituent la défense, sensibilisent les consommateurs à des critères de choix dans l’achat d’un produit. Une information peut être positive et stimule l’achat, ou négative elle l’a freine. Mesure du marché L’entreprise recherche des informations au niveau de l’offre sur : • Les principaux concurrents, leurs marques, leurs caractéristiques organisationnelles, leurs positions concurrentielles, part du marché et l’image de marque. • Les produits et les gammes et au niveau de la demande sur l’évaluation des segments du marché, sur la répartition géographique et la saisonnalité des achats. CLASSIFICATION DES BESOINS De nombreux auteurs ont cherché à classer de différentes catégories de besoins, cette classification propose des pistes pour expliquer la consommation d’un produit ou analyser la structure d’un marché, nous retiendrons deux classifications : La classification de Maslow La pyramide de Maslow est basée sur l’hypothèse d’une hiérarchie de besoin. Besoin d’accomplissement désir 1 Besoin d’estime 2 Besoin d’appartenance et d’affection 3 Besoin se sécurité 4 Besoin physiologique 5 1 – Avoir faim, avoir soif … relative à la santé, à la reproduction de l’espèce. 2 – Abri, protection physique et morale, besoin relatif à la sécurité, à la santé. 3 – Famille, amis. 4 – Prestige, réussite…, besoin de reconnaissance, d’être respecté, d’avoir un rang social. 5 – Maîtriser, comprendre, s’exprimer, se dépasser.., besoin de dépassement de soi, de valeur personnelle, de sentir la vie, de repousser ses limites. A la fin des années trente, le psychologue André Muray a proposé une liste de 11 besoins. Type de besoin Exemple du besoin - Besoin d’acquérir - Besoin d’accomplissement - Besoin d’exhibition - Besoin de dominance - Besoin de jeu - Besoin d’ordre - Besoin de reconnaissance - Besoin de référence - Besoin d’autonomie - Besoin d’agression - Posséder, avoir de la propriété… - Exercer une responsabilité, surmonter les obstacles - Attirer l’attention, exciter, choquer. - Influencer ou contrôler d’autre autrui, guider et diriger, organiser la vie d’un autre. - Se divertir - Arranger, organiser, être précis… - Rechercher la distinction, le prestige social et les hommes. - Admirer et suivre de son plein gré un supérieur, coopérer et servir. - Rechercher la liberté et luter pour son indépendance. -Attaquer, accuser, blâmer, punir, tuer. LES MOTIVATIONS Les motivations sont des pulsions poussant à l’achat et qui sont censés satisfaire un ou plusieurs besoins. Lors d’un achat, notre choix guidé uniquement par des positifs (les motivations). Elle est guidée aussi par des négatifs (freins). Motivations Freins Force psychologique qui pousse à l’achat Force psychologique qui empêche l’achat Type objectifs Exemples Type Objectifs Exemples Hédoniste Ressentir du plaisir obtenir de la vie des plaisirs. Sentiment d’attraction, pour les loisirs et la restauration. Inhibition Ne pas aller à l’encontre des valeurs morales. Sentiment de culpabilité vis à vis de certaine gourmandise. Oblatif Etre important pour les autres, offrir et rendre service. La peur Difficulté réelle ou imaginaire relatif à l’emploi des produits Sentiments de danger ou de manque d’assurance. Auto-expression Apparaître tel que nous sommes où voudrons être. Envie de s’habiller ou de se coiffer de certaine façon. LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR L’acte d’achat est l’aboutissement d’un processus propre à chaque individu. Comprendre le consommateur, connaître et analyser les mécanismes qui lui conduisent à l’achat final est tâche essentielle en marketing. Les variables explicatifs du comportement d’achat 1. La décision d’achat : Elle résulte d’un certain nombre de variables individuelles et sociologiques qui permettent d’expliquer le comportement du consommateur. a. Les variables individuels : • La personnalité : elle permet de distinguer un individu dans son unité, sa singularité, sa permanence. • L’image de soi : la possession de tel ou tel produit peut constituer un moyen d’exprimer sa personnalité et de s’auto exprimer (procéder un produit pour montrer aux autres q’on souhaite donner au soi). • Les attitudes : c’est la tendance de l’individu à évaluer d’une certaine façon un objet. Elle est composée : - croyance ou élément cognitif qui recouvre ce que la personne sait sur l’objet. - Sentiment ou élément affectif qui correspondent à ce que la personne pense de l’objet. - Prédisposition ou élément cognitif qui indique ce que la personne est prête à faire pour se procurer l’objet. - L’expérience : le comportement de l’individu peut être influencer par se expériences passées. Une étude a montré qu’un client non satisfait est perdu dans 65 % des cas, et qu’un client satisfait renouvela son achat à 98 % des cas. • Le style de vie : le style de vie d’un individu est la résultante globale de son système de valeur, de ses aptitudes et activités et de son mode de consommation. Le centre de communication CCA a fait sortir sa mentalité principale d’après une enquête effectuée auprès de 3500 français âgés plus de 15 ans. - Les matérialistes : 26,8 %, ils ont entre 20 et 45 ans, sont salariés e habitent dans les villes de taille moyenne, ils sont attachés de vie de famille et recherchent le confort, ils sont pour souci majeur la défense de leurs intérêts. - Les échos centrés : 22,5 %, ils ont entre 16 et 35 ans, sont ouvriers ou employés, ils habitent en banlieue et ont tendance à se grouper an clan (amis, famille), ils essayent de fuir des difficultés de leur vie quotidienne par la pratique du sport et en dépensant de façon souvent ostentatoire. - Les décalés : 17,3 %, ils ont moins de 30 ans, ils ont majoritairement étudiant ou jeune cadre, vivant dans les grandes villes, ils sont indépendants et anticonformistes et cherchent à profiter maximum de la vie. - Les activistes : 13,2 %, ils ont entre 30 et 60 ans exerçant des responsabilités, ils sont continent de faire partie des élites animés de grandes ambitions personnelles, ils sont des hommes et des femmes d’action plus de réflexion. - Les rigoristes : 20,1 %, ils ont entre 35 et 65 ans, majoritairement petit patron et cadre moyen. Ils résident dans les villes moyennes et sont très attachés aux valeurs traditionnelles, ils souhaitent constituer un patrimoine pour les laisser aux enfants. b. Les variables sociologiques : Seules ne permet pas d’expliquer le comportement d’achats puisque tout individu vie en relation avec d’autre individu. • Les groupes : un groupe est formé de personnes qui partagent un certain nombre de voyance et de valeur commune, exemple : les amis, les collègues de travail, les associations. • La famille : le comportement d’achats varie selon l’âge et la situation familiale. Le cycle de vie familiale du consommateur se décompose en six étapes : - jeune célibataire - jeune couple sans enfant - jeune couple avec enfant - couple âgé sans enfant - couple âgé avec enfant - les vieux - seules. Le processus d’achat familial dépend de la répartition des rôles au sein de la famille ainsi que du produit. • La culture : la culture est l’ensemble des croyances, des habitudes des communes à des personnes qui partagent un même héritage de valeur. De ce fait, la structure de consommation et le comportement d’achat sont différents selon les pays et les régions. • Les classes sociales : les classes sociales sont les principales catégories de décomposition d’une société. Ils sont constitués de groupes homogènes de personnes et se structurant à partir de variables tel que : le niveau d’éducation, la formation, la profession, le revenu, le type et le lieu d’habitation. Selon la classification de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE : a. Cadre supérieur, profession libérale, chef d’entreprise. b. Cadre moyen, commerçant, artisan. c. Ouvrier, employé. d. Economiquement faible actif. e. Economiquement faible inactif. 2. Les participants à la décision : Dans une situation d’achat donné, plusieurs participants peuvent intervenir, ainsi on distingue généralement : - L’inspirateur, qui est l’origine de l’achat du produit - Le prescripteur, qui recommande ou ordonne l’acquisition du produit - Le conseiller, qui guide l’acheteur (amis ou parent) - Décideur, à qui revient la décision d’acheter - L’acheteur, qui procède à l’acte d’achat proprement dit - L’utilisateur ou consommateur. 3. Les différentes situations d’achats possible : La longueur et la complexité du processus d’achat dépendent du type du produit acheté. Type de bien acheté Degré d’implication Nature de l’achat Besoins d’information Degré de différenciation de marque Nbre d’intervenant dans la décision Banale Faible Routinier Faible Faible Peu important Anormale technique Fort Inhabituel Fort Fort Important 4. Les étapes du processus de la décision d’achat : • Prise de conscience d’un besoin : Le besoin peut être exprimé en latent (caché) conscient ou inconscient. Dans tout les cas il se traduira par un état de tension que l’individu cherchera à faire disparaître. • Rechercher d’information : Plus le risque d’achat est important, plus le besoin d’information sera grand. Les sources d’information peuvent ; - Personnelle (famille, amis…) - Commerciale (publicité, presse spécialisée, documentation) - Lié à l’expérience. • Evaluation des différentes solutions possibles : Avant d’arrêter définitivement sa décision, le consommateur devra faire le choix entre les différentes possibilités qui s’offre à lui. • Prise de décision : Une fois les différentes solutions possibles évaluées, le consommateur vu arrêter définitivement en fonction : des facilités de paiement accordées, des services rendus, de la qualité de sa relation avec le vendeur. • Evaluation post-achat : Après l’achat et la consommation (ou l’utilisation) le consommateur pourra éprouver soi un sentiment de satisfaction, soit un sentiment d’insatisfaction. Dans le premier cas : il sera amené à racheter le produit et à faire part de sa satisfaction à son entourage, dans le deuxième cas il ne rachètera pas le produit et n’hésitera pas à faire part de son mécontentement à son entourage. Prise de conscience d’un besoin Recherche d’information Achats Achats Evaluation des solutions Importants courants Prise de décision Evaluation post-achat LES ETUDES DE MARCHE Les domaines de l’étude de marché Une étude de marché dite complète : l’étude de l’environnement, l’étude des consommateurs, l’étude de l’image de l’entreprise, l’étude de la concurrence, l’étude de la distribution. 1. L’étude de l’environnement : L’environnement de l’entreprise exerce une influence sur l’activité de l’entreprise et sur son développement. Sa connaissance doit permettre de déceler les opportunités à saisir et les menaces qui pèsent sur le marché. L’étude de l’environnement peut être conduite dans différents domaines. Technologique L’étude de l’évolution des progrès techniques, des recherches en cour, des nouveaux matériaux, des nouvelles technologiques… conditionnement, toutes décisions de création de produit nouveau. Politique L’analyse de l’état de stabilité ou d’instabilité politique des risques de nationalisation, du degré d’intervention des pouvoirs publiques…est indispensable avant toutes décision d’exportation ou d’implantation dans un pays étranger. Juridique L’application des lois, décrets et règlement existant ou en projet conduit les entreprises à modifier les produits existants ou à innover, l’exemple de l’automobile est significatif : réglementation de la vitesse, augmentation croissante des taxes sur les produits pétrolier, mesure de protection de l’environnement, « prime balla dure » sans autant de facteurs qui ont conduit les constructeurs à développer les innovations aussi bien techniques que sociales Socio-économique L’évolution du pouvoir d’achat, du taux de chômage, de la structure de la population, de la composition de la famille et plus généralement du niveau de l’activité économique doit être prise en compte (et si possible anticipé) par l’entreprise afin de « coller » au réalité du marché et de ses diverses composantes. Culturel L’étude des traditions, des valeurs, des croyances des individus composant la société est indispensable pour toute entreprise qui envisage de créer de nouveaux produits (ou de nouveaux conditionnement), de modifier ou de créer de nouvelle forme de distribution, de lancer une compagne de communication. 2. L’étude du consommateur : Ces études permettent de répondre aux questions concernant les clients (actuels et potentiels de l’entreprise) et plus particulièrement : - Combien sont-ils dans les années à venir ? - Qui sont-ils (âge, sexe, style de vie, P.C.S., niveau d’instruction…) ? - Quand et ou achètent-ils (fréquence et lieu d’achat) ? - Quelles sont leurs attentes, leurs motivations, leurs freins ? - Comment se comportent-ils lors de l’achat ? 3. L’étude de l’image de l’entreprise : Elle permet de savoir comment est perçu l’entreprise à l’intérieur (image interne) par ses salariés et ses actionnaires, et à l’externe (image externe) par ses différents partenaires (clients actuels et potentiels et fournisseurs). L’entreprise peut également mener des études de notoriété (spontanées et assistées), notamment pour évaluer l’impacte de sa communication. 4. L’étude de la concurrence : Cette étude a pour objectifs : - D’identifier et de dénombrer les concurrents de produits semblables et de substitution ; - D’analyser leur stratégie commerciale en matière de produits, de prix, de distribution, de communication ; - D’analyser l’évolution de leur résultat (en volume, en valeur) et de leur part du marché. Cette étude, lorsqu’elle est réalisée en continu, porte le nom de veille commerciale. 5. L’étude de la distribution : Cette étude est nécessaire pour : - Connaître le poids relatif des différents circuits, leurs perspectives d’évaluation, leurs avantages et inconvénients ; - Définir les pratiques commerciales (politique d’achat, pratique de vente) des distributeurs ; - Evaluer leurs attentes en matière de logistique, de marchandisage, d’aide à la gestion ; - Déterminer les procédures de décisions d’achat notamment dans les domaines de la grande distribution. LES ETUDES MARKETING I. Généralités : Les études marketing doivent permettre d’obtenir des informations sont la finalité est de réduire, le risque de l’entreprise face à un avenir incertain. L’obtention d’informations sur les marchés et sur leurs différentes composantes est un préalable indispensable au choix rationnel et à la mise en œuvre efficace de la stratégie de marketing de l’entreprise. La recherche marketing permet aussi a posteriori de porter un diagnostic sur le lien fondé des politiques commerciales retenues. Une étude marketing peut concerner des éléments très divers : l’environnement, les consommateurs, les acheteurs, les prescripteurs, le produit, la concurrence, la distribution, la publicité, la promotion des ventes, la force de vente, etc. II. Les différentes sources d’informations : On distingue : - Les sources primaires : les informations sont collectées spécialement pour étudier un problème spécifique. - Les sources secondaires : les informations ont été collectées par un organisme ou par l’entreprise elle-même dans un but général ou particulier différent de celui de l’étude et sont à la disposition de l’entreprise (à titre onéreux ou gracieux) pour une deuxième utilisation. - Les sources externes : l’information est recueilli hors de l’entreprise. - Les sources internes : l’information provient de l’intérieur même de l’entreprise, exemple : bilan, CPC, étude… Définition de l’étude de marché : l’étude de marché doit permettre de collecter des informations afin de connaître le marché et ses acteurs (le producteur et le consommateur) et de pouvoir prendre les bonnes décisions marketing. Tableau d’exemples Sources Externes Internes Primaire Sondage pour étudier les attentes des consommateurs d’un centre commercial. Etude de l’attitude des vendeurs de l’entreprise. Secondaire Recensement INSEE Article de revue Mémoire d’étudiant. Statistiques de vente Comptabilité. III. Les différents types d’études : Parmi les différents types d’études, on distingue principalement les études documentaires, les études qualitatives et les études quantitatives. 1. L’étude documentaire : La quasi-totalité des études marketing débute par une étude documentaire, notamment lors de la phase explorateur. L’étude documentaire (ou « desk research ») consiste à recueillir des informations existantes concernant le problème posé. L’information peut être d’origine interne à l’entreprise ou provenir d’organismes ou de personnalités externes. L’objectif général de l’étude de documentaire est de fournir une description des grandes composantes du marché à étudier et de la position de l’entreprise par rapport à ce marché. Les objectifs précis d’une étude documentaire varient selon les cas. En voici quelques exemples : Préciser Le type de couple produit-marché à étudier, les unités à retenir et les ventilations à étudier. Affiner La définition des objectifs de l’étude et proposer des champs d’investigation ou des hypothèses de travail. Décrire La structure de l’offre (nombre de concurrents, parts de marché…). Définir Les influences majeures capables de modifier les situations ou les tendances observées. Présenter La situation existante en matière de canaux. Fournir Une synthèse des principaux textes réglementaires concernant le marché considéré (normes, publicité, promotion, prix, distribution, taxes…). Dans le cadre de l’étude documentaire, le recueil de l’information est généralement rapide et peu coûteuses puisqu’il concerne des informations secondaires. Cependant, il faut être critique à l’égard des informations obtenues. Par exemple, les informations recueillies peuvent être inadaptées (par rapport au besoin) ou erronées (faute de frappe, erreur méthodologique…) ou encore incomplètes (univers tronqué). Pour pallier les insuffisances spécifiques à ce type d’information, il est recommandé de procéder comme suite : - Recouper systématiquement toute information de nature fondamentale ; - Apprécier l’ordre de grandeur des éléments quantitatifs les plus significatifs par tout moyen possible et pertinent ; - Confronter ses propres interprétations des phénomènes à celles de spécialistes ou d’experts reconnus ; - Proposer des recherches complémentaires spécifiques dans les domaines qui restent sujets à caution et qui paraissent déterminants dans la prise de décision finale. 2. L’étude qualitative : L’approche qualitative est utilisée lorsqu’on veut étudier les motivations profonde des individus dans le but de mettre à jour les variables qui influencent leurs attitudes et leurs comportements. C’est pourquoi elle est principalement axée sur les cibles marketing ou sur les cibles de communication. Cependant, on utilise ce type d’approche dans d’autres cas, comme le montrent les exemples suivants : - Pour inventer des concepts, des slogans, des produits… - En préalable à une étude quantitative (enquête par sondage notamment pour préciser les thèmes de recherche et dégager des hypothèses de travail). Les principales techniques utilisées Exemples d’objectifs Techniques utilisées Recherche des solutions. Proposition d’idées de produits nouveaux. Groupes de créativité. Etude de comportement lors de l’achat d’un produit. Observations qualitatives. Choix d’un slogan. Tests qualitatifs. Etude de motivation. Entretiens (voire ci-dessous). Etude d’attitude. Echelles d’attitude. Les motivations peuvent se définir comme étant des forces inconscients poussant l’individu à réduire un état de tension en orientant son action dans la recherche d’une satisfaction. En tant que vecteurs dynamiques représentent la cause profonde des comportements. Les études de motivations ont pour objet d’expliquer comment les individus choisissent de prendre telle ou telle décision et surtout pourquoi ils font tel ou tel choix. Certaines techniques mises en œuvre cherchent à atteindre l’inconscient ou le subconscient du sujet car bien souvent celui-ci ne se rend pas compte des facteurs qui déterminent en profondeur ses comportements. Or, ce sont précisément, ces facteurs explicatifs qui doivent être révélés par l’étude de motivation. C’est pourquoi des techniques d’approche indirecte sont mise en œuvre, fondées notamment sur des tests projectifs ou des tests d’association. Les études de motivation fond largement appel aux méthodes d’entretiens psychologiques. On distingue ceux-ci : - Selon le nombre de personnes interviewées simultanément : entretien individuels ou de groupes. - Selon le degré de latitude laisse à l’interviewé ; entretient libres (non structurés) ou semi-directifs. - Selon l’approche retenue par rapport au sujet étudié : entretien direct ou indirect. Exemple : une étude d’image pourra utiliser des entretiens de type individuel, demi- directif ou indirect. 3. L’étude quantitative : L’approche quantitative est fondée sur l’utilisation de méthodes statistiques. Elle peut répondre à des objectifs variés allant de la description à l’explication de phénomène mesurable. En entrée, elle se nourrit de données chiffrées et en sorte, elle fournit des résultats sous forme de tableaux de valeurs numériques ou de graphiques représentant des relations mathématiques entre variables quantitatives. a. Les enquêtes quantitatives ponctuelles : Ces études consistent à collecter sur le terrain des informations précises et chiffrées sur la population dont on veut connaître et dénombrer les caractéristiques, les opinions, les attentes.. Réalisées à l’aide d’un questionnaire, elle sont menées soit : - Par recensement ou enquête exhaustive qui consiste à interroger toutes les individus d’une population lorsque celle-ci est peut nombreuses, (en général inférieur à 1000 individus). Exemple : enquête auprès de tous les commerçants d’un quartier. - Par sondage auprès d’un échantillon représentatif lorsque la population mère est trop importante et/ou les budgets et le délai de réalisation sont limité. Avant de recourir à ce type d’étude, il conviendra de s’assurer que l’entreprise dispose du temps et du budget nécessaire pour les mettre en œuvre. Méthodologie : Définition des objectifs de l’enquête Constitution de l’échantillon Détermination du mode d’administration du questionnaire Rédaction du questionnaire Conduite de l’enquête Traitement de l’information collectée Elaboration du rapport de synthèse. Les différentes étapes : I. La définition des objectifs : Elle va permettre d’élaborer le cahier des charges de l’enquête en listant les informations essentielles à recueillir. On peut distinguer deux types d’objectifs : - Ceux qui vont permettre de confirmer une hypothèse formuler à la suite de l’étude documentaire et/ou l’étude qualitative. - Ceux qui vont permettre de recueillir les informations manquantes. Les objectifs de l’enquête quantitative doivent être suffisamment précis pou permettre par la suite de prendre une décision. II. La constitution de l’échantillon : L’échantillon représente un sous ensemble de la population à étudier pour le bâtir, il faut procéder aux prélèvements d’un certain nombre d’éléments de cette population, il doit la représenter aussi fidèlement que possible de façon à ce que le résultat de sondage sera proche le plus possible de ce que l’on aurait obtenu si l’on avait pratiquer un recensement. Avant de procéder à un échantillonnage, il faut définir et déterminer la population mère ainsi que les unités de sondage que l’on souhaite interroger. - La population mère (ou base de sondage) : dans certains cas, elle est possible de l’identifier nominativement, exemple : liste des abonnés à une revue, dans d’autres cas cette identification est impossible, exemple : clientèle d’un hypermarché. - L’unité de sondage : c’est l’entité à interroger, elle peut être l’individu, le ménage, l’entreprise, le point de vente, selon les besoins de l’enquête. Une erreur dans la définition de la population ou de l’unité de sondage peut altérer gravement le résultat et l’interprétation de l’étude de marché.  Les méthodes d’échantillonnage : Il existe deux types de méthode d’échantillonnage : les méthodes probabilistes, et les méthodes no probabilistes (ou empiriques). A. Les méthodes probabilistes : Lorsqu’on dispose de la liste exhaustive de la base de sondage, on peut prélever au hasard parmi elle des unités de sondage et constituer ainsi l’échantillon souhaité. Chaque unité de cette base dans ce cas une probabilité connue non nulle d’être sélectionné, il y a plusieurs méthodes probabilistes : 1. Le sondage aléatoire (ou élémentaire) : A partir de la base de sondage retenu, on organise un tirage au sort :  Soit par tirage systématique : cette méthodes très simple ne peut être utilisé que si les unités de la liste sont classées de manière aléatoire. Exemple : si N taille de la population est égale à 1000, si n taille de l’échantillon souhaitée, le taux de sondage n/ N est égale à 100/1000 soit 1/10, on procède de la façon suivante : on tire d’abord au hasard la première unité comprise entre la première et la deuxième place (hypothèse 3) on sélectionne ensuite les unités à interroger qui sont dans ce cas les 3e, 13e,23e,… jusqu’à arriver à 100unités.  Soit au moyen d’une table de nombre au hasard : Extrait de la table de nombre au hasard, exemple d’utilisation : 13100, 63933, 07302, 89521, 07910, 03230, 17163, 13913, 83881, 42522, 98505, 42693, 34714, 41842, 12051, 05483, 11279, 45705, 10644, 17043, 04274, 62158, 63966, 36968, 05792, 14755, 91042, 78940, 55215, 92301, 68619, 63767, 65875, 39595, 78211, 45903, 52216, 29857, 14521, 79177, 95177, 95445, 76259, 32635, 45960, 62614, 40656, 62956, 93663, 40034, 49455. Pour extraire 200 noms d’un fichier de 9000 entreprises, il convient : - Numéroter chaque entreprise de 000 à 8999 ; - Choisir au hasard dans la table une ligne et une colonne par exemple 3e ligne première colonne ; - De lire par groupe de 4 chiffre les nombres sélectionnés de gauche à droite. Dans tel exemple, on retient donc les entreprises ayant les numéros : 1064, 4170, 4304, 2746, 2158, 6993, 3962, 6805, 7921, 4755, 9104. 9104 est supérieur à 8999, don on retient le reste de la division de 9104/8999 soit 0,105 – 2789. Les numéros qui pourraient se répéter sont simplement éliminés. 2. Le sondage stratifié : Ce type de sondage est souvent utilisé lorsque la population mère est divisible en groupe homogène (appelé strate), dans chaque strate définie préalablement on réalise un sondage aléatoire. L’addition de ses sous échantillons va constituer l’échantillon total. Exemple : dans un fichier de 1000 entreprises clientes par exemple que l’on veut sonder, on définit d’abord 3 strates distinctes : les petits clients, les moyens clients et les gros clients, puis dans chacune des strates on pratique un tirage eu hasard. Il existe deux types de sondage stratifié :  Le sondage stratifié proportionnel : où le taux de sondage par strate est identique, exemple : on veut constituer un échantillon de 100 entreprise parmi une liste de 1000, taux de sondage 1/10 et la répartition est la suivante : - 600 entreprises petits clients - 300 entreprises moyens clients - 100 entreprises gros clients. On prélève au hasard 60 petits clients, 30 moyens clients et 10 gros clients.  Le sondage stratifié non proportionnel : (appelé aussi sondage à fraction sondée variable), cette méthode consiste à appliquer un taux de sondage différent pour chacune des strates définis préalablement, elle est utilisée lorsque la population mère est hétérogène (c’est le cas pour les enquêtes au milieu industriel, ou des différences de taille d’activité de chiffres d’affaires parmi les entreprises à interroger, on peut appliquer aux grandes entreprises un taux de sondage supérieur à celui appliquer aux petite entreprises. 3. Le sondage à plusieurs degrés (ou par étape) : Cette méthode est utilisée surtout dans les sondages politiques, il consiste à effectuer plusieurs tirages au sort successif, exemple : pour estimer les résultats s’un scrutin national, on va constituer l’échantillon à sonder de la façon suivante : tirage au sort des départements, dans les départements sélectionnés, tirage au sort au sort des villes, dans les villes retenues, tirage au sort des bureaux de vote, dans ces bureaux de vote, tirage au sort des électeurs. 4. Le sondage en grappes : Cette méthode consiste à choisir aléatoirement des sous groupes (appelés grappes) parmi la population mère est à interroger toutes les unités de chaque grappe : le nombre de grappe doit être au minimum 30, lorsque les grappes soient constituées de zones géographiques, le sondage est dit aréolaire, il consiste à découper le territoire ou l’enquête est menée en quartier ou zone de taille équivalente, puis à procéder au tirage au hasard de ses quartiers, il suffit ensuite d’établir la liste des unités statistiques y résidants et de les interroger. B. Les méthodes non probabilistes (ou empiriques) : Contrairement aux méthodes probabilistes qui utilisent des listes dans laquelles on prélève aléatoirement des unités d’échantillon, les méthodes non probabilistes empiriques ou raisonné : les deux méthodes les plus utilisées sont les suivantes : 1. La méthode des itinéraires (ou la méthode de Potiz): Dans ce cas les enquêteurs se voit imposés un itinéraire très précis sur lequel ils vont constituer leurs échantillons. Cette méthode permet d’éviter qu’ils choisissent les unités assemblées d’une façon subjective et élimine en principe ce risque de biais (ce risque d’erreur), exemple d’itinéraire, pour le rue X, interroger tous les quatre numéros d’habitation (1, 4, 8, 12,…), les personnes habitants le 2ème étage si absente ou inexistante passé au numéro suivant. Pour le super marché ACIMA, interroger une personne tout les quatre à la caisse 5 de 10h à midi, une personne toute les quatre à 14h à la caisse 8. 2. La méthode des quotas : Cette méthode est fondée sur le principe suivant : si l’échantillon a la même structure suivant : des critères, tel l’âge, le sexe, la rémunération que la population a étudié, les caractéristiques : attitude, comportement… relevé lors de l’enquête seront les mêmes que celle de cette population. La méthode des quotas consiste donc : - Tout d’abord, à définir une stratification dans la population de base au moyen de critères près déterminés qui constituent à priori des facteurs explicatifs de son comportement (âge, sexe, type d’habitat…) ; - Ensuite, à appliquer cette stratification à l’échantillon que devront sonder les enquêteurs ; - Enfin, à procéder à un prélèvement non aléatoire des unités de l’échantillon. L’oublie d’un critère important, ou le choix d’un critère non pertinent, est un billet systématique de l’échantillon. Exemple : dans le cas d’une population de base que l’on veut sonder, on considère que le sexe, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle sont les critères déterminants, d’après les statistiques fiable cette population de base à la structure suivante : - Sexe : 40 % hommes, 60 % femmes ; - Tranches d’âge : A : 18 – 34  30 % B : 35 – 44  30 % C : 45 – 65  26 % D : 65 et plus 14 % - Catégorie socioprofessionnelle : 1- Agriculteur : 4 % 2- Artisan, commerçant, chef d’entreprise : 6 % 3- Cadre et profession intellectuelle supérieur : 8 % 4- Profession intermédiaire : 18 % 5- Employé : 24 % 6- Ouvrier : 30 % 7- Retraité : 6 % 8- Autre actif : 4 % Si la taille de l’échantillon est fixée à 1000 personnes, le plan de sondage sera le suivant : 1 2 3 4 5 6 7 8 H F H F H F H F H F H F H F H F A B C D  Le calcul de la taille de l’échantillon :  Echantillon constitué au moyen d’une méthode probabiliste Sa taille est déterminée mathématiquement. Dans ce cas, la taille de l’échantillon est donnée par la formule n = t². p. q . E² Où t : est un coefficient dont la valeur dépend du seuil de confiance (exprimé en pourcentage) retenu. Seuil de confiance Valeur de t 68 % 1 90 % 1.65 95 % (le plus utilisé) 1.96 99 % (de haute précision) 2.58 Choisir un seuil de confiance à 99 %, signifie qu’en tirant 100 fois de suite un échantillon de la population à étudier sur les 100, ainsi retenu il n’y aurait q’un dont les résultats risquerait d’être différent des résultats des 99 autres. En général, dans les études marketing on se contente d’un seuil de confiance de 95 %.  Marge d’erreur : Exprimé en pourcentage représente la précision désirée ou intervalle de confiance (ainsi dans l’hypothèse ou la marge d’erreur accepté et de 4 %, où les résultats à une question posée à l’échantillon sont oui 40 %, non 60 % dans la population mère. Les oui seront comprises entre 36 et 44 %, et les non entre 56 et 64 %. En général, la valeur E retenu est comprise entre 2 et 6 %. P : représente la proportion des individus présentant une caractéristique donnée que l’enquêté est chargé d’estimer et Q = 1- P, représente la proportion des individus ne représentant pas la dite caractéristique. Quand dans la plupart des cas, cette proportion est inconnu, on prend l’hypothèse la plus défavorable pour laquelle la population se répartie en part égale soit P = Q = 50 %. III. Détermination du mode d’administration A. Les différents modes d’administration possibles : Mode d’administration Avantages Inconvénients Dans la rue, dans un lieu publique. - rapidité d’exécution ; - coût ; - possibilité de recueillir des impressions (à chaud) des personnes interrogées (visiteurs d’une manifestation commerciale, client d’un point de vente). - indisponibilité des personnes interrogées ; - influence des conditions météorologiques ; - nécessité d’élaboration de questionnaire ; - risque de non représentativité de l’échantillon. Au domicile ou sur le lieu de travail. -possibilité de poser un grand nombre de question et notamment des questions ouvertes appelant la réflexion ou la recherche de la part de l’enquêter ; - contrôle plus facile pour les enquêteurs. - taux de refus parfois important (jusqu’à 50 %) ce qui altère la représentativité de l’échantillon, (sauf à annoncer la visite de l’enquêteur par téléphone ou par courrier) ; - coût. Par téléphone. - rapidité d’exécution quelque soit la location géographique des enquêtés ; - coût ; - absence physique de l’enquêteur, ce qui peut favoriser la sincérité des réponses ; - contrôle aisé des enquêteurs. - difficultés d’entrer en relation avec l’enquêté (liste rouge, barrage secrétaire) ; - absence d’identification de la personne interrogée ; - temps limité de l’enquête (15 minutes maximum). Par voix postale. - possibilité d’interroger des individus très dispersés géographiquement à moindre coût ; - grande liberté de réponse laissée à l’enquêter ; -possibilité de poser un grand nombre de questions. - taux de retour faible (10 à 20 %) qui peut être augmenté par des incitations à répondre (cadeaux et bon d’achat) ; - représentativité incertaine de la population mère ; - délai de réception de réponses. Par minitel. - faible coût de revient ; - saisie automatique de réponse ; - rapidité d’exécution. - risque de non représentativité de l’échantillon ; - taux de refus important en raison des coûts de l’utilisation de minitel par enquêter. B. Le choix du mode d’administration : Ce choix dépend de plusieurs facteurs.  Le budget consacré à l’étude : Le budget réduit conduira à privilégier des modes d’administration peu coûteux tel que l’enquête par voix postale ou dans la rue.  Le délai de réalisation : Si le délai réalisation qu’on on dispose est court, et qui conviendra de choisir un mode d’administration permettant une collecte rapide d’information, une enquête administrée par téléphone sera dans ce cas recommandée.  Les objectifs de l’étude : Si les informations à collecter sont nombreuses et nécessitent une réflexion de la part de l’enquêter. Si certaines questions nécessitent la présentation du produit et de conditionnement, si l’instauration d’un climat de confiance entre enquêté et enquêteur est indispensable pour recueillir le maximum d’informations fiables, il convient d’administrer le questionnaire au domicile ou sur le lieu de travail de l’enquêter. Dans le cas ou l’échantillon est composé de chef d’entreprise, administrer le questionnaire dans la rue sera absurde, dans ce cas, il faudra choisir en fonction des autres éléments entre l’enquête sur le lieu de travail, par téléphone ou par voix postale. Si la méthode retenue est probabiliste, il n’est pas réaliste de retenir le mode d’administration dans la rue, dans ce cas, il faudra recueillir les informations par téléphone ou au domicile de l’enquêter. Si la taille de l’échantillon est réduite, il faudra éliminer l’enquête par voix postale en raison du faible taux de retour de réponse. C. La rédaction du questionnaire Pour obtenir de bonnes réponses il faut poser les bonnes questions, une question mal formulée, donc mal comprise par l’enquête. Un questionnaire mal adapté en mode d’administration ou en mode de traitement retenue est des causes qui peuvent être altéré. La qualité des information recueilli et leurs interprétations, les questions non indispensables ou dans la réponse peut être obtenu par d’autre moyen (exemple : recherche documentaire), peuvent entraîner un refus de répondre ou des réponses manquants de sincérité.  Les différentes formes de question : Quelque soit la forme retenu, il est impérative que les questions soit comprises le plus clairement possible. - Les questions fermées : ces questions ne laissent q’un choix limité de réponses elle peuvent être : Types de questions Exemples Avantages Inconvénients Dichotomique : choix entre 2 réponses proposées. Etes-vous marié ? oui non - Simple à poser à dépouiller et à traiter. - Ne permet de recueillir que peut d’information. A choix unique : sélection d’une réponse parmi un nombre limité de réponse possible supérieur à 2. Etes-vous propriétaire de votre logement depuis ? 1 an 2 ans 3 ans +. de 3 ans - Simple à comprendre par l’enquêter ; - Facile à poser, à dépouiller et à traiter. - Choix par fois limité donc difficile de réponse par l’enquêté. A choix multiples (QCM) : choix d’une ou plusieurs réponses parmi plusieurs réponses possibles. Parmi les marques suivantes, quelles sont celles que vous connaissez ? - marque A - marque B - marque C -simplicité de recueil et de traitement de l’information ; -facilite à comprendre par l’enquêter, notamment dans le cas de questionnaire administré par voix postale. - la liste proposée risque d’influencer l’enquêté ; - risque de réponse non sincère, l’enquêté ne souhaite pas montré qu’il ne peut donner aucune réponse. Avec classement : demande est faite à l’enquêté de classer les différentes réponses possibles dans l’ordre de ses préférences. Classer par ordre décroissant de préférences vos critères de choix d’une grande surface : -prix + accueil ; - assortiment ; - facilité d’accès ; qualité des produits ; - autres (à préciser). Possibilité de déterminer le choix des enquêtés à partir de plusieurs critères (la liste des critères ayant été déterminé auparavant par une prés enquête qualitative ou par l’expérience). - difficulté pour l’enquêté de classer au delà de 4 critères ; - risque que l’enquêté ne puisse mémoriser tout les critères proposés (d’où la nécessité de les lui faire lire et non de les énoncer ; - l’ordre des critères risque d’influencer l’enquêté. Avec notation : il est demandé aux enquêtés d’attribuer une note (de 0 à 5) ou (de 0 à 10) aux critères qui leurs sont proposés. Donner une note de 0 à10 à chacun des critères suivants (s’agissant d’une voiture par exemple) : confort, esthétique, nervosité, sécurité, agrément de conduite. - grande liberté d’appréciation laisser à l’enquêter pour chacun des critères proposés ; - nombreuse exploitation statistique possible. - système d’évaluation propre à chaque enquêté, d’où risque d’hétérogénéité des réponses ; - risque de voire les réponses se situer à la moyenne (autour de la moyenne). - Les échelles d’attitude : conçues à la base par des psychologues et des sociologues, elles permettent d’évaluer les niveaux d’acceptation de l’enquêté par rapport à une proposition qui lui est faite. En mercatique, les échelles les plus souvent utilisées sont celles de LIKERT et d’OSGOOD.  L’échelle de LIKERT : elle permet de mesurer le degré d’accord ou de désaccord de l’enquête par rapport à une affirmation par l’enquêteur Exemple : le personnel de votre agence bancaire est compétent, êtes-vous : Pas du tout d’accord Pas d’accord Sans opinion D’accord Tout a fait d’accord 1 2 3 4 5 Avec cette affirmation ? Chaque réponse étant affectée d’une autre, il suffira de faire la somme des notes attribuées par chaque enquêté pour calculer le score de la proposition.  L’échelle d’OSGOOD : (appelé aussi sémantique différentielle). L’attitude des enquêtés est mesurée à partir d’une échelle bipolaire opposant deux affirmations contraires. Exemple : comment appréciez-vous l’accueil de notre vente ? Mauvais Bon 1 2 3 4 5 6 - Les questions ouvertes : souvent utilisées pour connaître l’opinion du consommateur sur tel ou tel sujet, elle laisse toute liberté de réponse à l’enquêté. Exemple : que pensez-vous de la publicité à la télévision ? Dans l’hypothèse où le questionnaire est administré par un enquêteur, et afin d’obtenir plusieurs précisions, cette question pourra être suivie par une autre question de type : c’est-à-dire ? Pourquoi ? Mais encore ?… ces questions permet d’obtenir des réponses spontanées et souvent riche d’information. Cependant, si le questionnaire est au tout administré, le taux de non réponse est en général élevé. - La formulation des questions : quelque soit la forme de la question, il convient de la formuler de façon à obtenir des réponses le plus claire possible, facilement exploitable par la suite. Exemple de la formulation à éviter Exemple de formulation à employer « ne pensez-vous que… ? » « pensez-vous que… » « venez-vous au magasin - moins d’une fois une semaine ? - plus d’une fois une semaine ? » « utilisez-vous fréquemment votre voiture et prenez-vous souvent le bus ? » « utilisez-vous votre voiture tout les jours ? oui non « prenez-vous le bus - moins d’une fois par jour ? - une fois par jour ? - plus d’une fois par jour ? « combien gagnez-vous par mois ? « dans quel tranche se situe votre salaire ? - de 8000 à 10000 Dh - de 10000 à 12000 Dh -plus de 12000 Dh Pour s’assurer de la sécurité des réponses, il est parfois utile de poser des questions de couleurs appelées également question piège. Exemple : pour contrôler la réponse à la question, « combien parcourez-vous de kilomètre en moyenne chaque année. » Il est possible de poser des questions de contrôle suivantes : « combien dépensez-vous de carburant en moyenne par an ? ». Pour éviter d’interroger des personnes n’appartenant pas à la population mère, il convient de le prévoir en début du questionnaire. - Une question filtre : ainsi par exemple, lors d’une étude sur les transports en commun d’une ville, la population mère est constituée de l’ensemble des habitants. C’est pourquoi, si on administre le questionnaire dans la rue, il convient de poser la question filtre suivante : « habitez-vous à …. ? », de façon à ne pas interroger pour rien les personnes qui sont de passage et qui, de ce fait n’appartiennent pas à la population mère. IV. La structure et la présentation du questionnaire :  Prévoir une phase de présentation pour informer l’enquêté du but de l’enquête. (n’oubliez pas de se présenter) ;  Classer les questions par thème. Pour préparer les questions, il faut suivre la méthode entonnoir qui consiste à aller du général au particulier ;  Prévoir suffisamment de place pour saisir les réponses aux questions ouvertes ;  Alterner autant que possible les questions ouvertes aux questions fermées ;  Poser à la fois les questions d’identification (catégorie socioprofessionnelle, niveau de revenu, composition des foyers, types d’habitat) ;  Ne pas oublier une phase de remerciement enfin du questionnaire. - Le test du questionnaire : il est conseillé de tester le questionnaire avant de commencer l’enquête pour :  S’assurer de la bonne compréhension et de la cohérence de l’ensemble des questions ;  Vérifier que sa longueur ne lasse pas l’enquêté. Ce test réalisé en général auprès de 10 % de l’échantillon, conduit souvent à modifier certaines questions ou à en réduire le nombre. V. Traitement de l’information collectée : L’administration des questionnaires a permis de collecter les informations recherchées. Il va s’agir maintenant de dépouiller les questionnaires, et traiter les données enregistrées. 1. Le dépouillement des questionnaires : Chaque questionnaire doit d’abord être vérifié scrupuleusement et être éliminé s’il est incomplet ou suspect (réponses aberrantes à des questions pièges de vérification). Une fois ce travail est achevé, il va falloir procéder à la préparation du plan de dépouillement (ou codification). a. Le plan de dépouillement : Lorsque l’outil informatique est utilisé (tableurs ou logiciels spécialisés du types Chadoc ou Sphinx), ce travail préparatoire va consister à concevoir une codification pour chaque question et chaque réponse et à prévoir les traitements statistiques à réaliser (types de tri, d’analyses,…). Exemple de codification : Question : êtes-vous favorable à la mise en place d’un service de livraison à domicile ? OUI NON Pour cette question, la codification retenue pourra être : LIVR. Pour les réponses, la codification retenue pourra être : OUI = 1, NON = 2. Pour la saisie informatique, ou aura le choix entre LIVR1 ou LIVR2. Pour les questions ouvertes, il convient de regrouper les réponses obtenues et les classer par thèmes qui seront ensuite codifiés. b. Le codage : Une fois le plan de dépouillement prévu initialement mis en place, il faut coder chaque questionnaire. Il est donc souhaitable de prévoir, lors de sa conception, une zone de codage pour chaque question. Est ce la première fois que vous fréquentez notre point de vente ? OUI NON ………………. Zone de codage. La saisie informatique suit la phase de codage. Elle doit impérativement faire l’objet d’un contrôle rigoureux. 2. Le traitement des données enregistrées : Selon le plan de dépouillement prévu initialement, il peu comprendre : un tri à plat, et, en fonctions des informations recherchées, un tri croisé, et d’autres traitements statistiques. a. Le tri à plat : Il permet de dénombrer les réponses à chaque question et d’en calculer le « poids » en pourcentage. Question : utilisez-vous le minitel pour passer vos commandes ? Réponses Effectifs Poids en % Jamais 100 20 Moins de 5 fois par an 250 50 Plus de 5 fois par an 150 30 Total des répondants 500 100 Lorsque l’analyse nécessite, certains calculs peuvent également être effectués (moyenne, médiane, variance, écart type…). Le tri à plat peut tenir compte des questions filtres et ne dénombrer que les répondants concernés. Si l’on prend l’
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