La crise du mexique et de la russie 19.00 / 20

Dans la turbulence de l’économie mondiale, le terme crise a fini par s’appliquer à des états durables, alors que le sens initial et celui de situations dangereuses à caractère exceptionnel

Le mot crise vient du Grec Krinein qui veut dire : séparer, choisir puis décider. La crise économique survient après une période de prospérité. Elle désigne le processus de retournement d’un cycle économique au point le plus haut de sa phase d’expansion. Cette interruption brise la croissance et précipite l’économie dans une forme de dépression : chute rapide des prix, du volume de la production et des revenus. Elle peut s’accompagner de faillites, de chômage ou d’effondrement des cours boursiers.
Toute crise est due aux déséquilibres qui s’accumulent à travers la période d’expansion et finissent par en stopper l’élan. Elle prépare l’avenir par les mutations dont elle est à la fois l’origine et l’enjeu.
La crise des années 90 c.-à-d. celle du Mexique de 94-95, de l’Asie du Sud-Est en 1997 et de la Russie en 1998 ont eu une influence significative négative sur la capacité du gouvernement à rembourser leurs dettes. Cette situation a eu comme conséquence des difficultés financières et des perturbations économiques. En effet plusieurs dérives ont été enregistrées : taux de croissance réduits, l’accentuation de la pauvreté, instabilité économique, troubles sociaux etc.…
Ces crises financières ont comme inévitable corollaires des bouleversements économiques, des difficultés budgétaires et des problèmes de liquidités pour les gouvernements touchés et d’autres de par le monde. Cette situation financière désastreuse a contraint les gouvernements de refinancer la dette dans des conditions économiques de moins en moins bonnes.