La spécificité des banques mutualistes françaises reposent principalement sur leur statut juridique et sur leur structure de propriétaires du capital. Le capital est détenu sous forme de parts sociales par des sociétaires, clients de la banque. Les parts sociales confèrent donc à leur détenteur des droits de propriétés. Les sociétaires disposent d’un droit de vote limités, en vertu du principe démocratique fondateur du mouvement coopératif c’est à dire un homme, une voie. Ils ont ainsi une double qualité celles d’êtres à la fois propriétaires et clients. Cette caractéristique conditionne leurs objectifs, c’est-à-dire que l’efficacité de la gestion ne repose pas uniquement sur la maximisation de la richesse des actionnaires, comme c’est le cas dans les banques classiques, mais également sur un consensus implicite entre différent groupes d’intérêt en présence que sont les sociétaires-clients, les administrateurs, les dirigeants et les salariés
Plan :
PARTIE I : APPROCHE DES BANQUES COOPERATIVES
I. RESEAUX BANCAIRES COOPERATIFS EN FRANCE
I.1 Réseaux bancaires coopératifs en évolution
I.1.1 Des banques coopératives aux groupes coopératifs
I.1.2 Evolution des réseaux bancaires coopératifs
I.2 Réseaux bancaires coopératifs : Etat de lieux
I.2.1 Importance des réseaux coopératifs sur le paysage bancaire
I.2.2 Des réseaux bancaires coopératifs actuels
II. RAPPROCHEMENT DU GROUPE BPCE
II.1 Fusion de Banques Populaires et Caisse d’Epargne
II.1.1 Banques Populaires
II.1.2 Caisse d’Epargne
II.1.3 Mariage bancaire
II.2 BPCE- Deuxième groupe bancaire français
II.2.1 Effet de la fusion
II.2.2 Participation de l’Etat
A. Pourquoi la participation
B. «Comment » et combien pour cette participation
III. BANQUES COOPERATIVES EN EUROPE
III.1 Son importance dans le marché bancaire en Europe
III.2 Banques coopératives actuelles en Europe
III.2.1 Les banques coopératives en Italie, en Allemagne, en Pays Bas,..
III.2.2 Des banques coopératives en Angleterre : un cas particulier
PARTIE II : BANQUES COOPERATIVES ET SA : DEUX MODELES DIFFERENTS
I. OPPOSITION DES MODELES INITIAUX
I.1 Origine, Objectifs initiaux et principes des banques coopératives
I.1.1 Origines des banques coopératives
A. Modèle Schulze-Delistzch
B. Modèle Raiffeisen
C. Importation en France
I.1.2 Objectifs initiaux et principes des banques coopératives
A. Objectifs initiaux
B. Principes des banques coopératives
I.2 Comparaison des caractéristiques organisationnelles des Banques coopératives et SA
II. DE LA DIFFERENCE DE MODELES A CELLE DE LA PART DE MARCHE BANCAIRE
II.1 Evolution des parts de marché en vue des dépôts
II.2 Evolution des parts de marché en vue des prêts
PARTIE III : IMPACT DE LA CRISE SUR LES BANQUES COOPERATIVES : BPCE ET CREDIT MUTUEL
I. La BPCE, victime de la crise des « subprimes »
I.1.Causes de la crise financière sur la BPCE
I.1.1Conversion des banques à la gestion
I.1.2 Des dirigeants formés à la pratique des marchés
I.1.3 Les établissements ont joué un jeu qui n’était pas les leurs
I.2 Conséquences de la crise financière sur la BPCE
I.2.1 Perte de capitaux et des parts de marché
I.2.2 Croissance à la baisse
I.2.3 Perte de profits des sociétaires internes
II. Crédit Mutuel, victime et profiteur de la crise des « subprimes »
II.1 Crédit Mutuel : Victime de la crise financière …
II.1.1 Sur le plan comptable, elle a traversé une année 2008 difficile
II.1.2 L\'évolution négative des marchés financiers l’a plongé dans le rouge et a fait reculer ses activités
II.1.3 L’imputation par la forte hausse des provisions, à la quelle l’impact de la faillite de « lehman brothers » a contribué
II.2…. Aussi Profiteur de la crise financière
II.2.1 Des opportunités de développements dans son secteur qu’est la banque de détail
II.2.2 Rachat de la Citibank « Allemand » et l’organisme de crédit de consommation Cofidis
II.2.3 Une activité dynamique et des gains de parts de marché avec forte collecte des dépôts
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