Fiche de lecture : Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée ? - Emmanuel Kant 12.00 / 20

Emmanuel Kant est un philosophe allemand né en 1724 à Königsberg (Prusse orientale, aujourd'hui Kaliningrad en Russie) et mort dans la même ville en 1804. Fondateur de l'idéalisme transcendantal, c'est un grand penseur des Lumières dont l'oeuvre importante a impulsé plusieurs courants, notamment la philosophie analytique et la phénoménologie.


Tout d'abord précepteur, il devint professeur Privadozent à l'université de Köenisgberg (1755) puis sous-bibliothécaire à la Bibliothèque de la Cour (1766) puis professeur titulaire de la même université à partir de 1770. Ses trois oeuvres magistrales sont la Critique de la Raison Pure Théorique (1781) qui répond à la question "Que puis-je savoir ?" en étudiant les conditions de la connaissance scientifique ; la Critique de la Raison Pure Pratique (1788) qui répond aux questions "Que dois-je faire, que puis-je espérer ?" en séparant les domaines de la foi et du savoir pour fonder les jugements éthiques, et la Critique de la Faculter de Juger (1790) qui analyse le jugement esthétique et les rapports entre les fonctions de la raison.

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Plan :

I - Résumé

Il s'agit d'un article de Kant, publié dans la revue Berlinische Monatsschrift. Le texte paru en octobre 1786 fut destiné au grand public, pour développer ce que Kant nomme la "philosophie populaire".


Après être demeuré silencieux face à ce conflit, Kant s'engage pour, entre autres choses, échapper à l'accusation d'athéisme dogmatique ou de spinozisme. Kant avait en effet démontré dans sa Critique de la Raison Pure (1781) que l'on ne peut connaître Dieu comme objet de science car il ne peut être objet d'expérience.


Dans son article, Kant commence par souligner que pour Mendelssohn la seule bonne orientation possible est celle que donne le droit usage du "bon sens", qu'il appelle aussi "saine raison" ou "simple entendement humain". Puis il attire l'attention sur la faiblesse de penser que l'on pourrait s'orienter grâce à un mystérieux "sens de la vérité" ou une "intuition transcendante qualifiée de croyance".


L'article est organisé en trois parties. La première est consacrée à l'élucidation du terme d'orientation. La deuxième partie repart de l'impossibilité de démontrer objectivement l'existence de cet être pour développer le concept d'une foi rationnelle. Dans la troisième partie sont développés les enjeux de la liberté de penser : à celle-ci s'oppose la contrainte civile.

II - Analyse

Kant compte beaucoup sur le rôle pédagogique du philosophe envers la raison commune pour lui donner accès au point de vue critique. Ce qui importe pour Kant c'est, comme le dit Ferdinand Alquié, "que l'affirmation des limites de la raison ne puisse jamais conduire à se fier à l'illusion du sentiment".


D'autre part, pour Kant, l'erreur de Mendelssohn est d'accorder à la spéculation métaphysique un pouvoir assez grand pour décider de toutes choses par voie de démonstration. En démontrant la nécessité de cet orient de la pensée, le philosophe parvient donc à trancher en renvoyant dos à dos les deux partis qui s'opposaient.

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2 commentaires


Anonyme
Anonyme
Posté le 4 nov. 2015

Analyse complète qui cite l'auteur pour éviter de le paraphraser maladroitement : un bon point selon moi. 

Ce doc m'a été utile pour mes études en philosophie des Sciences de l'éducation.

il est dommage que le texte ne soit pas correctement centré, ce qui rend la lecture difficile la première fois (le temps de deviner les mots qui manquent sur le bord droit).

Anonyme
Anonyme
Posté le 8 avr. 2014

merci ca ma beaucoup aider.resume simple et facile

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