La bureaucratie de weber 18.00 / 20

Le modèle n’a pas cessé d’être soumis à une critique et pourtant, la bureaucratie n’a cessé d’étendre son empire. Elle met en jeu les conduites fondamentales des conduites humaines. On ne doit pas associer la bureaucratie à la fonction publique, elle peut concerner toute forme d’organisation tant dans le privé que dans le public. Ce n’est pas nécessairement un choix volontaire de gestion. Elle prolifère à travers tout un ensemble de décisions, à travers une tendance culturelle profonde. Elle est la conséquence effective d’un ensemble de décisions pas toujours concertées. Il y a trois traits essentiels la bureaucratie : - Développement poussé des règles impersonnelles. C’est les examens, les tests psycho-techniques, aux règles de sélection, de promotion. On essaye de se protéger soi-même et les autres contre l’arbitraire de l’autorité. On veut réduire l’arbitraire, le face-à-face qui est menaçant. Il y a un cosmos de règles. - Multiplication des niveaux hiérarchiques. La bureaucratie est un système où se multiplient les échelons et les catégories avec des cloisonnements verticaux et horizontaux. Il a de plus en plus de départements. Ce cloisonnement peut aller jusqu’à l’extrême. La division sociale des tâches a toujours existé mais, la division technique est propre à l’organisation taylorienne et bureaucratique. - Centralisation des décisions. Avec cette pyramide il y a un risque d’engorgement des décisions au sommet. Il y a deux propriétés : tendance à une prolifération des services fonctionnelles (services d’études, des cabinets, qui cherchent à soulager les bureaux de directions) et un développement de circuits parallèles de communications et de prise de décision. Max Weber fut le premier à étudier la bureaucratie en tant que mode d'organisation. Bien entendu, il a existé des bureaucraties avant lui. On parle de bureaucratie égyptienne, sous les pharaons, lorsque les scribes avaient acquis un pouvoir important dans la vie quotidienne. Le mot «bureaucratie» fut inventé sous la révolution française pour dénoncer les abus de pouvoir des comités révolutionnaires. La première bureaucratie moderne fut mise en place dans la - Prusse au 18e siècle. Ce fut notamment Frédéric II qui rassembla toutes les lois de son royaume sous la forme d'un code, le code Frédéric. - Au départ de la sociologie des organisations, Max Weber (1864-1920) étudie le phénomène bureaucratique en considérant la bureaucratie comme instrument de rationalité. A partir des années 40, les sociologues américains tels que R K Merton, AW Gouldner, P Selznick s’intéressent aux effets de la bureaucratie, les dysfonctions. Dans les années 50, la notion d’organisation se substitue à la notion de bureaucratie, associée à dysfonction. C’est ainsi Michel Crozier élabore une théorie nouvelle des formes bureaucratiques établissant notamment les corrélations entre le système bureaucratique et les relations de pouvoir.
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Plan :

Plan : Introduction générale : I- La bureaucratie wébérienne : 1- Contexte historique 2- Max Weber 3- Fondements de la bureaucratie II- Les dysfonctions de la bureaucratie selon les modèles statiques: 1- Modèle de Merton 2- Modèle de Selznick 3- Modèle d’Alvin W. Gouldner III- Les cercles vicieux bureaucratiques de Crozier 1- Michel Crozier 2- Définition des concepts liés à la bureaucratie selon Michel CROZIER 3- Etude de cas : _ Agence comptable parisienne _ Monopole industriel 4- La théorie des cercles vicieux bureaucratiques : Conclusion générale Bibliographie Sitographie
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5 commentaires


Anonyme
Anonyme
Posté le 20 janv. 2016

merci  bcp

Anonyme
Anonyme
Posté le 5 mars 2015

Intéressant

Anonyme
Anonyme
Posté le 5 mars 2015

Très bien 

Anonyme
Anonyme
Posté le 6 févr. 2015

Parfait

Anonyme
Anonyme
Posté le 6 févr. 2015

Intéressant

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